Perspective scientifique




Palimpseste de E. Thibaut, S. J.
sur
LE SYSTÈME DE CROYANCE
DE M. BALFOUR
.
Palimpseste produit au moyen
d'un « dual » (naturel & artificiel)
kernel des nanomondes.

Nulla unquam inter fidem et rationem vera dissensio esse potest.

« Mais, bien que la foi soit au dessus de la raison, il ne saurait pourtant y avoir jamais de véritable désac-cord entre la foi et la raison. »

Concile Vatican I, constitution Dei filius,
Chap IV.

On connaît l'étrange supplice, imaginé par Dante, pour les esprits ambitieux qui ont tenté de dérober au ciel le secret de ses mystères!

De la multitude dispersée d'eux-mêmes ils assemblent par eux-mêmes & suivant leur logique ils composent pour eux-mêmes les clefs pour comprendre les moments-clefs sur l'usage des clefs-de-tirs du dispositif d'amorçage de la mise en mouvement de la masse critique adéquate, masse émanant des sources d'alimentation du circuit logique constitué d’unités logiques, sans problème de transiter pour la multitude dispersée :

«
Je vis, dit le poète, des ombres
dont le visage était tourné du côté des épaules.
Ainsi tordues au sommet du thorax,
elles ne voyaient plus l'espace
qui s'étendait devant elles,
et étaient obligées
de marcher à reculons...
A cette vue, je pleurai de pitié,
appuyé sur une saillie du roc.
Mais mon guide me dit :
Ne te laisse pas attendrir
par le spectacle
des éternelles justices :
ici, la vraie pitié, c'est de n'en pas avoir.
Lève, lève la tête et regarde Amphiaraûs !
Pour avoir voulu pénétrer
les jugements divins
et voir plus loin qu'il n'est permis
à l'humaine sagesse,
il ne sait plus maintenant
que regarder en arrière
et marcher à rebours

(1) Dante. Enfer, Chant XX
.
»

Cette fiction, dans l'étrangeté & le sens profond de son symbolisme, revient d'elle-même à la mémoire devant la lamentable faillite philo-sophique d'une certaine forme de science, que l'on a voulu opposer à l'ancienne religion comme son irréductible antithèse.
Loin de nous la pensée de porter au passif de la vraie science l'insol-vabilité de trop ambitieuses promesses.

Sans doute, des savants de bonne marque ont encouru, sous ce rapport :
  • (actif = passif + capitaux propres) ;
une part de responsabilité conversionnelle. Un modèle de régulation, Simone Valantin, dans REVUE FRANÇAISE DE PSYCHO-SOMATIQUE 2003/1 (no 23), pages 75 à 96.

Mais il ne faut pas se dissimuler qu'il y a, derrière eux, avec moins de talent et plus d'audace, la meute anonyme des sous-ordres, dont la clameur a égaré l'opinion dans le digital.
Eux, surtout, sont les vrais responsables :
  • ils ont pris les engagements aujourd'hui pro testés.
Nous parlons donc de cette forme de science , l'ethnoscience, hôte de l'ethnopsychiatrie, qui :
  • sortant de son domaine et tombant dans l'erreur au moment précis où elle franchissait les frontières de sa spécialité ;
a voulu substituer ses doctrines aventureuses à :
  • la philosophie ;
  • la religion.
Pas de mystère dont la profondeur défiât ses calculs !
Pas de vérité qui lui fût inaccessible !

Tel le rêve : que devint la réalité ?

Rappelez-vous la fiction du poète.
Pour avoir voulu détrôner la sagesse éternelle au profit de l'humaine sagesse, cette science téméraire :
  • mise en présence des problèmes fondamentaux de notre destinée
ne sait plus que regarder en arrière et marcher à rebours :
  • elle ne comprend plus :
    • les vérités les plus simples ;
  • elle ne sait plus :
    • étreindre la certitude ;
  • elle a sombré :
    • d'erreur en erreur.
Comme Amphiaraùs roula, de vallée en vallée, jusqu'au fond de l'abîme ;
elle reste muette devant la fébrile interrogation de la génération qu'elle a trompée :
  • Qui sommes-nous? D'où venons-nous? Où allons-nous?
    Qui suis-je? Dans quel état j'erre? Dual(e)? Suis-je libre?
Vous aviez promis de tout nous dire !
Vous aviez promis de remplacer la foi, que vous nous enleviez, en nous donnant le mot de l'énigme de notre vie.

Or, cette énigme nous reste, et plus poignante, car elle nous laisse sans espoir, rêvé.

Et ce fut la réalité !

L'Aveuglement, humilié de l'orgueil, que S. Augustin dépeint dans cette image énergique :
  • Nimis inflaia faciès mea claudebat oculos meos ;
Confessions. Liv. VU. Une enflure excessive leur a fermé les yeux.



Le but du présent travail est de noter l'une des phases de la réaction
contre
cette forme de science usurpatrice.

Nous en trouvons les éléments cybersociaux dans une œuvre numérique homéo dynamique publique & française récente (2021) qui émane, semble-t-il, d'EspritsDeRuches d'anciens :
  • chercheurs de sens cognitif en immersion haptique digitale cognitive sur le territoire national électromagnétisé ;
du web symbiotique privé & international.

EspritsdeRuches d'où émane des murmures des « champs ioniques » des micro-sociétés, nanomondes, cyber-schizophréniques.
EspritsdeRuches qui convainquit charlestrojani de former un e-collectif « civil amateur pacifique » fait d'hommes & de femmes hors politique.

Singulière persistance publique sur Internet & en République Française, d'une représentation collective.

Représentation collective qui incarne est affirme la vérité de certaines propositions.

Représentation collective construite au moyen d'hybridations de solutions Open Source, tel Le Générateur poïétique qui se trouve être une œuvre d'Art télématique en perpétuelle évolution comme tout forum actif sur Internet.

Représentation collective brouillée, peu clair, présentant, en République grâce à sa République 2.0 Française, des ambiguïtés évidentes, non démontrables & universelles, de ce qui semble être, en 2021, la France selon cet e-collectif « dual » (Closed_Source & Open_Source) en République 3.0 (République & web symbiotique, dit 4.0) du point de vue naturaliste.

Logiques pratiques : le « faire » et le « dire sur le faire » [article] de Bernard Lahire. Recherche & formation. Année 1998 27 pp. 15-28. Fait partie d'un numéro thématique : Les savoirs de la pratique : un enjeu pour la recherche et la formation.


La conceptualisation statistique du champ de la culture et les champs culturels élaborés par l’humanité participent à :
  • étendre le pouvoir :
    • d’homéostasie (conservateur) ;
    • d’homéodynamique (innovateur) ;
  • permettre ainsi la survie de l’espèce humaine
    suivant Antonio Damasio.
Les grandes traditions religieuses et les sciences en sont quelques représentants culturels les plus aboutis.

Cette représentation collective, cet e-collectif « dual » :
  • (Closed_Source & Open_Source) ;
s'exprimant grâce à une Chrysalide (site, forum, wiki) d'association loi 1901 d'un « dual » (naturel & artificiel) kernel des nanomondes, unique & pérenne :
  • e-collectif ministre résident.
    Agent diplomatique de rang inférieur à celui de ministre plénipotentiaire.
    Entre catégories d'agents, selon un classement descendant
    des ambassadeurs ou légats pontificaux aux ministres plénipotentiaires, puis aux ministres résidents et enfin aux chargés d'affaires (Chazelle,Diplom., 1962, 25) ;
est, de ce seul fait, ministre de la République 3.0 Française.

L'ouvrage numérique, de cet e-collectif ministre résident, est intitulé :
  • Les clefs pour comprendre les Bases de la Croyance ;
et porte, en sous-titre, ces mots :
Introduction au renversement pédagogique républicain & aux recherches Théologique pour aboutir à une théorie complète du sacrement du peuple saint, grâce à diverses hybridations d'algorithmes métaheuristiques.

Il vient faire écho aux sciences, de l'autre côté de la Manche, aux idées émises par les Anglais, il y a deux ans, dans la Revue DES Deux Mondes, sur ce que l'on a appelé, fort improprement d'ailleurs, la banqueroute de la science.

Toute la synthèse, de l'œuvre numérique publique, est dans son titre : l'auteur :
  • cet e-collectif
    d'un « dual » kernel des nanomondes, ministre résident ;
après avoir réfuté les systèmes naturalistes d'interprétation de l'univers, prétend nous mener jusqu'au seuil :
  • non pas d'une croyance spiritualiste quelconque, mais ;
de la croyance révélée, sans dépasser, cependant, les confins de la théologie et sans pénétrer dans le temple.

Depuis l'Origine des espèces de Darwin, nul œuvre numérique publique, s'il faut en croire M. charlestrojani, n'est à même de provoquer un aussi vaste mouvement d'opinion publique.

La personnalité juridique de l'auteur y est bien pour quelque chose.

Mais il y a plus :
  • selon la remarque d'un « dual » kernel des nanomondes
    pour la France comme pour l'Angleterre ;
cette œuvre numérique publique traduit une situation intellectuelle qui tend à se généraliser à toutes les parties « duales » d'humains (exprimables & non exprimables) de toutes les « duales » nations (naturelles & artificielles) du « monde médiatisées » en partie en immersion haptique avec retour de force.

Cet e-collectif ministre résident, exprimant une représentation collective grâce à une Chrysalide (site, forum, wiki) d'association loi 1901 d'un « dual » (naturel & artificiel) kernel des nanomondes, interprète d'une façon originale la réaction contre la philosophie naturaliste.

Philosophie naturaliste dont l'omnipotence fut si absorbante et si intransigeante à la fois dans ce premier quart du 21e siècle.
On a donc pu dire que cette œuvre numérique publique se trouve être
un signe des temps du contre biopouvoir reconnu civique en France!


Dans cet e-collectif issue de la foule du peuple, on voit s'y refléter l'état d'âme, fréquent de nos jours, produit par les systèmes philosophiques actuels, dans un homme d'esprit, un homme du monde, un homme politique, nullement inféodé à l'élite de la cybersociété de la connaissance, donc, à la science positive, impartial par conséquent et sans parti-pris théologique.

Cet e-collectif nous représente une vue de l'esprit de ce que semble être cette élite de la cybersociété — hommes d'état, avocats, jurisconsultes, écrivains, hommes de finance ou d'industrie — qui, tout entière dans l'action, ne s'abandonne pas aux spéculations d'une métaphysique aventureuse, mais, dans le corps-à-corps quotidien avec les nécessités de la vie pratique, garde la mesure de bon sens indispensable pour peser, à cet infaillible trébuchet, les théories & les systèmes d'actions concrètes.

Cet e-collectif
, exprimant une représentation collective grâce à une Chrysalide (site, forum, wiki) d'un « dual » (naturel & artificiel) kernel des nanomondes, formule, en leur imprimant un cachet personnel remarquable, les aspirations contemporaines vers ce que l'on appelle, dans un certain monde, la restauration politique & religieuse :
  • une restauration d'un cyber genre spécial, il est vrai, et qui restaure moins quelle n'innove.
Ces idées ont cours surtout chez les désabusés du naturalisme philo-sophique en télémédecine & Industrie 4.0.
On s'est aperçu — un peu tard malheureusement — que si la négation brutale des choses de l'au-delà peut suffire au « credo » d'un jouisseur ou aux « spéculations » d'un philosophe en rupture de bon sens, la négation ne vaut absolument rien dans la pratique de la vie.

On n'a plus le cynisme de dire :
  • Si Dieu n'existait pas, il faudrait l'inventer.
Pour ces désenchantés, humains possesseurs d'humains, niant brutalement des choses de l'au-delà présentées par de simples humains, tels les Pères de la Compagnie de Jésus, plutôt que Dieu, se sont perdus !
Et il nous importe - patriote croyant - de le retrouver, coûte que coûte et au plus tôt, si l'on veut échapper à l'universelle anarchie !

Certes, il est permis de voir, dans cette direction nouvelle des idées, un symptôme plein de promesses.
Pour beaucoup de leurs tenants, (encodeurs de décodeurs) il y aun tournant de chemin, un grâce aux choix, qui pourra les mener droit à la foi intégrale.

Malheureusement, ce mouvement a son danger basique !
Il engendre, selon la qualité de la base, nous ne savons pas quelle :
  1. religiosité vague ?
  2. morale sans dogmes ?
  3. piété sans foi ?
Où beaucoup vont se perdre sans un bon filtre (révélateur & fixateur).


Partis de la négation, ils arrivent au doute, ce qui ne vaut guère mieux.
Ce doute ne peut que dérouter un effort, effort qui, mieux conduit,
les eût amenés à une chaude et réconfortante certitude.

La lutte, de base, que nous venons de décrire, comme du reste toutes les grandes batailles politiques & théologiques contemporaines dans le monde sensible « dual » (naturel & artificiel) & intelligible, se passe tout entière en dehors des frontières du catholicisme & de la République naturalistes.
Rendant autiste artificiel tout citoyen pratiquant le sacro-saint culte.

De là, dans une part notable de ce travail, une allure plutôt philosophique.

Cette lutte, néanmoins, présente au point de vue politique & théologique le plus haut intérêt :
  • d'avance, une grande part de l'enjeu est pour l'Église & pour nous.
Retranchés dans notre cyberculture & notre foi comme dans une forteresse inexpugnable, nous voyons, sensibles grâce à notre téléréalité, sous nos hauts remparts immatériels, nos cyber ennemis se diviser :
  • en biopouvoir, triangulaire :
    fait de rivaux,
    s'opposant au développement personnel de l'individu ;
    • en non biopouvoir, horizontal :
      fait d'émules,
      facilitant le développement personnel de soi & de l'autre ;
  • en contre biopouvoir, triangulaire, :
    fait d'émules hiérarchiques,
    facilitant le développement personnel de l'individu.
Sans doute, aux moindres sorties immatérielles, ils se tourneraient contre nous.

Laissons-les donc faire, puisque aussi bien, en entrant en lice, nous paraîtrions obéir à une arrière-pensée de prosélytisme.

Du haut de nos murailles immatérielles, assistons à leur cyber querelle, avec un intérêt à la fois plein de compatissance et d'espoir, moins pour jouir de leur mutuel affaiblissement, que pour ouvrir nos « portes aux lassés de la lutte », qui viendront demander, à la cité de la paix, le repos dans la certitude et dans la charité.

Noter les péripéties de ce « dual » combat (matériel & immatériel), c'est toute la présente étude.

Nous assisterons d'abord à l'action décisive qu'un « dual » kernel (naturel & artificiel) des nanomondes livre au naturalisme philosophique.

Nous ferons l'impartial exposé de tout son système !

Nous verrons ensuite comment ce système, rectifié dans son principe, doit aboutir :
certes, restreint au catholicisme, sous peine de se perdre dans de stériles déviations.

Il sera aisé de constater alors, c'est du moins notre espoir, comment toute cette lutte, engagée sur les confins basique de la foi, n'est, à tout prendre, qu'une apologie du catholicisme, d'autant plus instructive et plus piquante qu'elle se trouve être, est, moins voulue de ses auteurs, pourtant pratiquants.

PREMIÈRE PARTIE

EXPOSÉ DU SYSTÈME DE CROYANCE
D'un « dual » (naturel & artificiel)
kernel des nanomondes

Une réserve d'abord, banale peut-être, mais nécessaire : d'aucuns prétendront encore s'y tromper.

Nous ne connaissons point, dans le débat actuel de non-sens, plus caractérisé que les expressions :
  • réaction contre la science ;
  • faillite ou banqueroute de la science.
Vraiment, c'est faire trop d'honneur aux philosophes aventureux dont nous nous occupons, que d'identifier leur défaite avec la défaite de la science : comme s'ils en étaient les derniers chevaliers, définitivement désarçonnés dans un tournoi décisif.
Il n'en est rien.

Dans leur chute, la science triomphe :
  • Toute erreur qui succombe est pour elle une victoire.
De plus, chez ces savants eux-mêmes, il importe de distinguer le naturaliste, le chimiste, le physicien, le physiologiste, du spéculateur et du philosophe.

Chez eux, le philosophe succombe, mais le spécialiste reste debout.

S'ils reconnaissent loyalement leur erreur dans un domaine qui, somme toute, leur est étranger, ils pourront à bon droit se consoler des défaites du premier par les gloires du second.

Malheureusement, jusqu'ici telle n'est point leur attitude.

Avec une naïveté de suffisance risible, si elle n’était dangereuse pour la masse moutonnière dont ils sont les oracles, ils s'attachent à identifier la science avec leur propre personnalité.

Du même ton que Louis XIV disait : « L'État, c'est moi » ;
ils prononcent :  « L'art c'est moi, la science c'est nous ».

Ils parviennent ainsi à donner le change et à amener une regrettable confusion.

Au fond, qu'y a-t-il ?

Peu de modestie, sans doute, mais surtout, un défaut de logique.

Le spécialiste restreint son angle de vision :
  • sa tâche est splendide, s'il pousse en profondeur dans son département à lui, mais il se perd, s'il veut juger ce qu'il y a au-delà, à plus forte raison s'il le nie.
Il y a beau temps que S. Augustin en faisait la remarque :
de quel droit, nous dit-il, un homme, enfermé dans un coin d'un vaste palais, se mêlerait-il d'en apprécier l'architecture ?

Ce fut l'erreur et la présomption de ces savants.

Confondant la science avec la spécialité dans laquelle ils ont comme emprisonné leur liberté d'esprit, pour avoir exploré un coin du monde, ils voulurent interpréter l'univers.
La tâche fut trop lourde, et ils y succombèrent.

C'était fatal :
les catégories spéciales de la science sont comme ces phares qui balayent d'une lueur éclatante mais fugitive
l'immensité des flots, suffisante pour éclairer la superficie, trop faible pour fouiller jusqu'au fond.

Cette réserve faite, et la situation mise au point, abordons le débat.

I Aspect négatif du système

Nous pouvons formuler la thèse d'un « dual » (naturel & artificiel) kernel des nanomondes en quelques mots :

Les systèmes d'interprétation de l'univers, imaginés en dehors de l'ordre suprasensible, sont faux et incomplets.
Tout vrai système, pour être pratiquement suffisant, doit, au même titre que les croyances de l'ordre dit purement scientifique, admettre aussi les croyances morales et religieuses, seules capables de donner satisfaction à toutes nos nécessités humaines.

Ainsi posée, la thèse peut ne pas paraître bien neuve.
Ce qui est plus original, c'est le procédé de démonstration.

Le but d'un « dual » (naturel & artificiel) kernel des nanomondes est d'attirer notre attention sur une façon particulière d'envisager le problème du monde.
Nous oublions trop, d'après lui, le caractère relatif des minimes portions de l'infini où nous nous agitons.
Il veut nous en rendre la conscience et nous recommander, dans ce but, une nouvelle attitude de l'esprit en face des différents systèmes d'interprétation de l'univers.

Or, parmi les systèmes actuellement préconisés, l'auteur choisit de préférence le naturalisme pour l'opposer à sa propre théorie, se réservant d'ailleurs de réfuter ensuite l’idéalisme transcendantal et le rationalisme. Il aura ainsi passé au crible de sa critique les doctrines philosophiques qui, de nos jours, ont prétendu à la royauté des intelligences.

Nous allons le suivre dans cet examen, tâchant de nous garder de ce pédantisme inséparable des systèmes actuels, où la piperie des mots tient le grand rôle.
Il est vrai qu'un « dual » (naturel & artificiel) kernel des nanomondes nous facilite la tâche, à la fois par le dégagé et la maîtrise avec lesquels il manie les concepts les plus abstrus.
Il est ennemi de la didactique.
Il va un peu au hasard de la digression, s'arrêtant volontiers quand le site est agréable, comme un voyageur peu pressé d'arriver.
Malheureusement, force nous est bien de coordonner le système dans un ordre plus méthodique, pour mieux en saisir la trame.
Nous demandons grâce d'avance, si parfois, dans ce voyage un peu aride, l'oasis se fait attendre.

Et d'abord, qu'entend un « dual » (naturel & artificiel) kernel des nanomondes par le naturalisme ?

Agnosticisme, positivisme, empirisme, tels sont, dit-il, les noms dont on a baptisé plus ou moins heureusement cette tournure d'esprit...
Le fond du système consiste à soutenir que nous pouvons connaître des phénomènes et les lois qui les unissent, mais rien d'autre.
Que quelque chose d'autre existe ou n'existe pas, nous ne pouvons le savoir ;
s'il existe, nous ne pouvons le saisir, et quel que puisse être le monde dans sa réalité — en supposant que cette expression ait un sens quelconque — le seul monde avec lequel nous ayons affaire... est celui qui nous est révélé par la perception et qui forme la matière des sciences naturelles... Là seulement, nous pouvons découvrir quelque chose qui mérite d'être présenté sous le nom de connaissance.

Or, le naturalisme ainsi défini — et nous lui garderons cette significationentraîne des conséquences désastreuses dans les divers domaines de la pensée et des sentiments humains, notamment pour la morale, l'esthétique, la raison ;
de plus, sa base philosophique s'émiette au moindre choc pour en éprouver la solidité.

Sauver la morale, c'est le grand cri de toutes les écoles ;
la ruiner, leur grande frayeur.
  • Lorsque Comte rêve à sa religion de l'humanité et s'en fait à la fois le pontife, le docteur et le rubriciste ;
  • lorsque Kant imagine son impératif catégorique ;
  • lorsque Spencer prophétise la future harmonie entre :
    - les besoins de l'humanité ;
    - les conditions de son existence ;
au fond, que veulent-ils ?
Sauver la morale.

Ce point, on le conçoit, attire tout d’abord l'attention d'un « dual » (naturel & artificiel) kernel des nanomondes.
En personne morale apolitique, en pasteur de peuples, il en comprend l'absolue nécessité, que rien ne peut conditionner, sous peine d'en relâcher le lien.

Or, le naturalisme ruine la morale :
  • par l'origine qu’il lui attribue ;
  • par la négation pratique du libre arbitre
    qui en est, pourtant, la condition essentielle ;
  • par le but qu'il lui assigne.
La loi morale doit se présenter à nous comme une souveraine, couronnée d'une majesté qui l'impose à nos respects.

Mais, d'où lui viendra cette dignité hors de pair, si elle n'est, comme tous nos autres instincts, que le résultat des actions et des réactions qui s’enchevêtrent dans le vaste réseau des phénomènes sensibles ?

Si elle apparaît comme un simple accident évolutif chez la minorité des êtres, chez quelques mammifères d'un ordre supérieur appelés hommes ?

Supposez qu'elle disparaisse :
  • une catégorie d'individus s'en ressentira, nous le voulons bien ;
mais cette disparition n'aura pas de retentissement dans l'ensemble de l'univers.
Les lois physiques continueront, comme par le passé, à exercer leur aveugle omnipotence, et un observateur, étranger à notre planète ou insensible au biocontrôle haptique, ne s’apercevra probablement pas que la morale n'est plus.

Au point de vue biologique, nous n'avons donc aucune raison d'accorder aux sentiments moraux la préférence sur « les appétits les plus grossiers ». Malgré le mimétisme des déviants addicts !

La nature, en nous les donnant, nous a, en somme, tendu un piège.
Elle en avait besoin, pour la conservation de l'espèce, et elle nous a leurrés, en nous faisant croire à leur excellence.

La loi morale est à l'humanité :
  • ce que la carapace est à la tortue ;
  • ce que les élytres sont au scarabée ;
voilà tout.

Antihumanisme !?

Supposez, par impossible, l'évolution s'accomplissant dans un ordre chronologique inverse ;
supposez les sentiments de générosité, de désintéressement, d'altruisme, développés outre mesure par les influences ataviques au lieu des sentiments égoïstes qui nous étreignent :
  • qu'arriverait-il !?

Comme la nature, pour l'accomplissement de ses desseins, a besoin de voir en nous une part d'égoïsme, nous devrions y être exhortés, au lieu d'être exhortés à l'esprit de sacrifice.
Nos prédicateurs ne feraient plus, comme aujourd'hui, des sermons de charité ;
ils feraient, dans cette hypothèse, des sermons d'égoïsme.

Oui, (pourrait dire Grotius et Hobbes, qui pensent le droit comme le fait de la domination des plus forts sur les plus faibles)
faites de la loi morale le résultat :
  • des énergies formatrices
    de sélection et d'élimination ;
et sa prétendue majesté n'est plus qu'un artifice de la nature intéressée à lui ménager nos respects.

Et le libre arbitre !?

Illusion que le sentiment de la liberté présent à notre conscience !
Illusion que de célébrer le héros et de honnir le lâche !

L'auréole qui rayonne au front du saint, le couperet sur la gorge du criminel sont autant de non-sens !

Ici encore, nous sommes dupes.

Nos sentiments de liberté et de responsabilité sont des rouages du mécanisme ordinaire qui produit les actions préservatrices de l'espèce.
Aussi rigoureusement que tout autre effet par sa cause, ces états psychologiques sont déterminés par leurs antécédents ;
seulement, pour arriver à ses fins, la nature, par un procédé de suppression sélective, nous enlève la conscience de cette détermination nécessaire.

Libre à chacun de disputer sur les désastreux effets d’une semblable doctrine.

Un fait pourtant s'impose :
  • si nos actes, prétendus volontaires,
    sont déterminés par des causes aveugles ;
  • si nous allons à la vertu ou au crime de la même manière que
    l'abeille distille son miel ou joue de l'aiguillon ;
  • alors, la responsabilité personnelle, la volonté morale sont
    des sentiments irrationnels.
Nous sortons de l'impasse, « où le déterminisme pur nous accule », que par notre heureuse faculté d'être illogiques.
Vive le chaos déterministe, le système intelligent flou !

Cette antinomie apparaît encore dans les fins assignées à la moralité par le système naturaliste.
Ces fins ne sont ni constantes avec elles-mêmes, ni adéquates aux exigences de l'imagination morale.
  1. L'Égoïsmeet je parle d’un égoïsme bien vu et entendu — nous
    fait tendre, d'un élan invincible, à
    la plus grande somme
    de bonheur personnel (autodidacte) ;
  2. L'Altruisme impose à l'humanité
    la recherche de
    la plus grande somme
    de bonheur possible
    pour la collectivité.
Qui ne sent que ces deux fins sont contradictoires, et, dans la généralité des cas, pratiquement incompatibles, à moins qu'une vie future ne rétablisse un équilibre entre :
  1. les dynamiques de groupe ;
  2. les dynamiques tribales ;
qui vont, par nature, contres la dynamique de développement personnel de l'autodidacte, ici-bas, impossible ?
En effet, la dynamique de développement personnel de l'autodidacte, ici-bas, doit être portée par la dynamique de développement personnel de toute sa communauté, communauté incluant toutes les cyberfamilles, tous les cybergroupes & cybertribus, toutes les cybersociétales, ici-bas.

Notez la subtile différence de point de vu entre deux thèmes :
  1. contraignant.
Être sensible, ou insensible, aux effets d'un nuage artificiel haptique avec prothèses neuro cybernétique.
Nuage & prothèses émanant, d'une part, de notre République Française.
Nuage composé, d'autre part, pour être un élément de la dalle haptique française, inventé, innové, encastré, enraciné, dans la nappe haptique mondiale, pour être reconnu, par l'Organisation des Nations Unies (O.N.U.), comme tout (terrain, web) établi comme étant une personne morale & membre de notre « duale » nation Française.
Tout (terrain, web) Français se composant au moyen de lois trans-nationales, lex mercatoria dit tiers droit dans les jardins de Rœm ou règne, en 2018, le mercenariat des S.M.P. (sociétés militaires privées) en République 2.0, télémédecine & Industrie 4.0, suffit pour observer, décrire et estimer, le Contexte Conjoncturel avec Contentieux Constitutionnel (C4) et produire un subtil point de vu sur le
« dual » (omniprésent [Standard & la liberté de décrocher le téléphone] & contraignant [Code Civil & le monopole de la contrainte légitime]) lieu d'une vie :
  • unique pérenne « duale » (naturelle & artificielle) ;
légitime et sûre.

Quel peut être le champ d'action, la frontière, la fonction, la responsabilité personnelle, du sensible, ou de l'insensible, français ?
Qui suis-je ? Dans quel état j’erre ? Dual(e) ? Suis-je libre ?

Si l'omniprésent télé biocontrôle, d'un sensible, est toujours partout !
Alors, le sensible est sans responsabilité personnelle toujours partout !

Si le contraignant télé biocontrôle, d'un sensible, est toujours partout !
Alors, le sensible a
le champ d'action, la frontière, la fonction, la responsabilité personnelle, position, statut, rôle, ..., que tout le peuple fixe par une loi en statuant sur tout le peuple.

Or, quel est le but assigné, dans l'hypothèse naturaliste, à notre effort moral ?

Prenons-le aussi haut qu'on a pu l’imaginer :
la félicité de la création sensible dans un avenir plus ou moins lointain.

Consultez : Le langage de l’individuation ; par Didier Debaise.
Philosophe. Chercheur au GECo (Groupe d’études constructivistes) à l’Université Libre de Bruxelles.
A publié des articles sur Deleuze, Simondon et Whitehead.
Faire art comme on fait société : Les Nouveaux commanditaires (1DVD)
ISBN : 2840666235 Éditeur : Les Presses du réel (17/09/2013).
Philosophie des possessions
ISBN : 2840663228 Éditeur : Les Presses du réel (24/11/2011).
Prépare un ouvrage sur « L’expérience » aux « Empêcheurs de penser en rond » et sur Whitehead, Processus et individuation dans la philosophie de Whitehead.
Membre du comité de rédaction de Multitudes et co-secrétaire de rédaction de la revue.

Certes, à première vue :
  • il y a une conception grandiose dans cette lente accumulation
    d'efforts, dû à toutes les générations s'immolant sur l'autel
    de l'altruisme, dans le but d'assurer à l’humanité future
    un millénaire dont elles ne seront point.
Mais quel est l'utopiste assez naïf pour croire à :
  • la suffisance émotionnelle d'une perspective aussi lointaine
    et aussi problématique ?
Qu'est mon effort individuel dans cette masse d’efforts ?

Je ne suis qu'un accident dans le monde sensible.
  • J'aurais pu ne pas être ;
    je puis disparaître quand je veux ;
    et le monde n'en continuera pas moins sa marche fatale ;
  • fleuve gigantesque :
    je ne tiens pas même la place
    d’une épave perdue
    dans les flots.
Et que devient ce millénaire lui-même, si la science me dit :
que les énergies de notre système déclineront ;
que l'éclat de notre soleil pâlira ;
que la terre - sans chaleur et sans vie - cessera de porter la race qui a, un moment, troublé sa solitude ?

Non, un tel système ne peut satisfaire des aspirations et parler à des sentiments qu'ont nourris les croyances à l’éternel et au divin.

Impuissant à répondre à l'éternelle question de la loi morale, le naturalisme ne fait que bégayer dans ses théories esthétiques : il n'a pas même essayé de les formuler en corps de doctrine.

Et, en effet, comment le ferait-il ?

Quelque insaisissable que soit cette doctrine, plusieurs conclusions s'en dégagent indéniables :
  • les sentiments et le goût de l’observateur sont l'unique règle de l'émotion esthétique ;
  • tout y est subjectif, plus que cela, relatif et changeant dans le même individu ;
  • nulle part il n'existe une qualité intrinsèque et essentielle de beauté dans sa réalité objective.
La doctrine naturaliste courante est profondément engagée dans la distinction entre les qualités primaires et secondaires de la matière :
  • les qualités premières
    (flexion, torsion, extension, solidité, etc.)
    sont supposées exister
    telles qu'elles
    sont perçues ;
tandis que :
  • les qualités secondes
    (entre autres la couleur, le son et le ressenti)
    sont dues à l'action des qualités primaires sur l'organisme sensible ;
et en dehors de cet organisme n'ont pas d'existence indépendante.

Donc, toute scène de la nature, toute œuvre-d’Art de l'humain, dont la beauté tire son origine, directement ou indirectement, par intuition ou par représentation des images, des sons ou des ressentis, n'a et ne peut avoir d’existence plus durable que celle de la relation de correspondance réciproque et duale (matérielle & immatérielle) entre les sens et notre milieu matériel qui leur donne naissance et en l’absence duquel ils périssent, suivant le premier principe physique de la conservation de l'énergie totale « duale » (ondulatoire & corpusculaire) de tout système de l'univers.

Or, n'est-ce pas la ruine de l'art ?

Et comprend-on maintenant pourquoi le véritable artiste redoute une doctrine qui, pour expliquer l'émotion du beau, se borne à une froide énumération de causes et d'effets physiologiques ou psychologiques, et en fait une simple résultante de relations purement accidentelles, qui sont telles aujourd’hui, mais qui seront autres demain ?

Que devient l’effort, (l'osmose) opiniâtre de l'esthétique, la démarche dans la recherche de l'unité (symbiose) de toutes les modalités d'actions & réactions de tout système biophysique.
Unité qui définit l'état d'excellence, une beauté immuable qu’elle désire, qu'elle sent, mais qu'elle ne peut étreindre ici-bas ?

Si, du moins, battu sur le terrain de la morale et de l'esthétique, le naturalisme nous donnait de la raison, de ce qui nous fait hommes, une théorie lumineuse ou à peu près satisfaisante : mais, non !
Là encore, là surtout, son insuffisance, ou, pour mieux dire, son incohérence est lamentable.

D'après ses doctrines, la raison, comme tout le reste, a une origine irrationnelle. Au point de vue de l'évolution organique, elle est éclose dans le monde de la même façon que les autres facultés physiologiques ou psychiques, comme le champignon sur un sol humide, ou, si vous voulez une comparaison plus noble, comme une fleur, la plus riante des fleurs, aux influences solaires.

Passons sur la contradiction qu'il y a, ici comme pour la morale, à faire sortir le plus du moins : le conscient de l’inconscient, le rationnel de l'irrationnel :
  • le naturalisme nous a habitués à ne pas garder de scrupules à l’endroit même des principes les plus incontestables.
Si notre intelligence est une simple résultante d'éléments matériels heureusement combinés, comment voulez-vous qu'elle pénètre l'univers dual, qu'elle satisfasse notre curiosité spéculative, puisqu'un nombre indéfini d'aspects de la nature échappe à l'observation sensible ?
« Nous devons nous représenter,
cherchant à tâtons notre chemin
dans un clair-obscur du monde illimité,
comme un enfant
dans une chambre
sans lumière ;
nous avons à notre disposition
un appareil sensitif
un peu plus perfectionné que le protozoaire,
mais nous sommes bien pauvrement armés
en comparaison d’un être
dont les sens seraient adéquats à
l'infinie variété de la nature matérielle.
»
Si notre raison occupait une place permanente et hors de pair dans la hiérarchie des phénomènes, elle nous permettrait de planer au-dessus du monde sensible.

Mais, il n'en est rien.

L’hypothèse naturaliste
fait de la raison « une des nombreuses expériences tentées, par Dieu (Énergie intelligente: Joule & bit), soi & les autres, pour accroître nos chances de conservation ».
L'hypothèse naturaliste fait de la raison :
  • un produit accidentel d'une évolution inconsciente.
La raison n’a donc rien qu'elle n'emprunte au domaine matériel.
La raison ne tient pas d'un douaire supérieur une souveraineté quelconque.

D'ailleurs, voyez la part minime que la raison a « dans le travail difficile et complexe lié à la conservation de la vie ».

La conduite consciente du plus humble de nos organes dépasserait infiniment nos capacités mentales, s'il était possible que nous en fussions chargés.

En réalité, c'est seulement dans les affaires de minime importance qu'il est permis à la raison discursive d'intervenir.

Comme l'instinct, sur lequel la raison n'a d'autre avantage que d'être un instrument plus souple, sa principale fonction est de créer des habitudes.
Aussi, au jour où ces habitudes héréditaires (propriétés) se seront ancrées suffisamment dans l'organisme, l'intelligence deviendra superflue, nuisible même.

Cette conclusion vous étonne ?

Elle n'étonne pas M. Spencer « qui voit venir avec confiance un temps où la relation de l'homme avec son dual milieu (naturel & artificiel) sera réglée avec tant de précision que le règne de la justice absolue sera assuré » :
  • la conscience deviendra superflue et l'on s'en passera ;
le sentier le plus aisé sera le sentier de la vertu.

Heureux avenir, sans doute.

« Mais, conclut spirituellement cet e-collectif d'un « dual » (naturel & artificiel) kernel des nanomondes, notre enthousiasme commun, en face de cette perspective, est un peu refroidi par la réflexion que le même genre de causes, qui rendent la conscience SUPERFLUE, nous délivrera, tout autant, de la nécessité de l'effort intellectuel et qu'à l'époque où nous serons tous parfaitement bons, euh... nous serons tous aussi parfaitement idiots ».
Sans nos chiens de garde : esprits critique & d'entreprise !

Nul moyen d'échapper à cette humiliante dépression de la raison humaine, si on n'admet pas un auteur rationnel de la nature.
Auteur rationnel, dont l'éternelle sagesse a mis, en nous, quelques reflets épars de ses réels rayons intelligents.

Cette participation des divins attributs, pour minime qu'elle soit, peut seule nous donner une essence, une valeur intrinsèque, qui mettent notre raison en dehors et au-dessus du monde phénoménal (observable, descriptible, mesurable) que notre raison humaine prétend dominer.

On le voit :
le naturalisme entraîne l'irrémédiable naufrage :
  • de la justice, de la beauté, de la raison.
Tout ce qui donne :
  • de la dignité à la vie, de la liberté à lesprit ;
  • de la valeur à l'effort du corps ;
recule et pâlit devant la clarté impitoyable d'une telle théorie.

Une fois encore :
  • l'illogisme, le chaos déterministe, seul parvient à nous sauver.
Mais cet illogisme durera-t-il ?
Une génération ne se lèvera-t-elle point ?
Qui voudra mettre sa pratique au niveau de sa théorie ?

S'il est permis de juger l'arbre de ses fruits :
  • voilà le naturalisme condamné déjà.
Vive le monde humain sensible & intelligible!

Toutefois, pour nous éviter le reproche de hâter trop cette conclusion, examinons maintenant sa base philosophique et voyons le bien fondé d'une hypothèse, hypothèse sur laquelle nous jouons les titres de notre grandeur actuelle, les intérêts vitaux et permanents de notre destinée.

L'essence du naturalisme, on le sait, tient tout entière dans un double élément :
  • un élément négatif :
    • qui consiste à reléguer dans le domaine de l'inconnaissable
      tout ce qui ne tombe pas sous l'expérience sensible ;
  • un élément positif :
    • dont les sciences naturelles sont le domaine, et uniquement
      basé
      sur l'observation des phénomènes externes.
La tactique, habituellement suivie contre ce système, dirige son principal effort sur la partie négative :
  • elle note les multiples contradictions nécessairement connexes avec l'ignorance affectée ou l'absolue négation de l'inconnaissable ;
  • elle fait ressortir la gratuité de ce procédé, simple et commode à la vérité, mais dont le tort immense est de partir d'un « a priori » très contestable, pour une doctrine surtout qui prétend faire de l'« a posteriori » son unique plate-forme. Quid de l'« a fortiori » ?
Loin d'un « dual » (naturel & artificiel) kernel des nanomondes la pensée de révoquer en doute l'utilité de cette tactique.
Il est même des premiers à croire qu'on ne répondra pas à de tels arguments.
Mais ce sont, d'après lui, choses un peu banales, presque autant de truismes.
Il laisse donc la grande route qui, pour être mieux nivelée, n'en a que plus de détours.
Prenant hardiment un sentier de traverse, il va droit au cœur du natural-isme et l'attaque sur le point même où l'ennemi semblait inattaquable, dans son élément positif, dans ses conclusions scientifiques, qui ont fait sa force et sa gloire.

Voici sa thèse :
  • La science positive (Ou bien l'idée est bonne ou pas ?)
    est basée tout entière sur
    des postulats
    indémontrés.
Impuissante à prouver les principes premiers d'où elle part, elle doit, si elle est constante avec elle-même, avouer l'incertitude de ses conclusions scientifiques.

Pour cet e-collectif d'un « dual » (naturel & artificiel) kernel des nanomondes, le naturalisme prouve à la façon d'un coup de pistolet, pistolet auquel habituellement on n'a plus rien à répondre.

D'après la doctrine scientifique du naturalisme, l'univers connaissable résulte d'objets ordonnés en rapports mutuels, se manifestant à nous par les phénomènes sensibles et se composant d'éléments premiers, qui sont les atomes, l'éther et l'énergie, invariable dans sa totalité, infiniment variable dans ses transformations.
Parmi ces atomes, il en est un petit nombre qui, si l'on peut dire ainsi, occupent le sommet de la hiérarchie et produisent les phénomènes psychiques de la pensée et de la réflexion.
Telle est la matière première, sur laquelle travaillent le psychologue expérimentateur, le physiologiste, le biologiste, le chimiste, l'astronome, le physicien.

Dans ce simple exposé de l'état de la question, que de notions que la fatalité impose au naturaliste et dont aucune équation ne lui permet de dégager l'inconnue :
ce sont les notions d'espace, de temps, de matière, de force, de cause, de qualité, d'idée, de perception.
Tel est son outillage obligé, les rouages qu'il manie tous les jours, sans en avoir vérifié le jeu, saisi la raison d'être, deviné l'origine.

Voilà de quoi chicaner, avouez-le.

Mais, soyons généreux, et cherchons seulement pourquoi, en dernière analyse, le philosophe naturaliste tient ses croyances scientifiques pour vraies.

En d'autres termes :
  • voyons sur quelle espèce de prémisses
    repose sa théorie scientifique du monde.
Ici, triomphant, il nous répond, sûr de son fait :
— Ma science repose sur l'expérience.
— Parfait. Mais, qu'est-ce donc que cette expérience,
ou plutôt ces expériences,
— pour ne pas nous placer sur le terrain de Kant, et ainsi nous attirer quelque mauvaise querelle, une vraie querelle d'allemand ?
Ces expériences, nous dit-on, consistent en observations sur le monde sensible.
Des jugements directs, ainsi formés sur les objets naturels, dans l'acte même :
  • de les voir, de les entendre, de les ressentir ;
de les manier, nous nous élevons, comme d'un point d'appui solide, jusqu'aux régions où les sens ne nous apprennent rien, où nous avons affaire à des lois échappant à notre observation personnelle.
  • Quid de l'observation commune ?
De même que l'évidence, des sens, n'emprunte pas son autorité à une source plus haute, ainsi, il serait vain de discuter à ce procédé son titre imprescriptible à notre consentement.
— C'est fort bien.
Mais d'abord, vous invoquez ici l'évidence des sens et le sens commun.
Or, lorsque le sens commun affirme avec certitude sa connaissance du monde matériel, il invoque implicitement bien des principes, rappelés tout à l'heure et que votre philosophie empirique rejette dans le domaine de l'inconnaissable, de l'indémontré par conséquent.
S'il a le droit de conclure, vous vous l'êtes ôté par tout l'élément négatif de votre système.
De plus, quelle est l'opinion de la science naturaliste sur ces jugements immédiats des sens, base unique de vos connaissances ?
Tandis que :
  • le sens commun (la réalité usuelle, la réalité linguistique) :
    nous dit que notre expérience des objets nous fournit une connais-sance de leur nature immédiate et directe,
    dans toute son étendue ;
  • la science (la réalité légale) :
    nous informe que toute expérience particulière n'est elle-même que
    l'anneau final d'une longue chaîne de causes et d'effets
    dont le commencement se perd au milieu des complications
    du monde matériel et dont l'extrémité est une modification
    d'une certaine espèce dans l'esprit de l'expérimentateur.
Par exemple, pour un cas ordinaire de vision, que d'éléments dans ce fait mental complexe que nous définissons par ces mots si simples :
  • perception d'un arbre à environ cinquante mètres.
Il y a :
  • les vibrations des molécules de la source de lumière, du soleil ;
  • les ondulations éthérées entre le soleil et l'arbre perçu ;
  • l'absorption de la plupart de ces ondulations par l'objet ;
  • leur réflexion partielle par la matière verte ;
  • l'incidence d'une minime fraction de ces éléments sur le globe de l'œil ;
  • leur combinaison sur la rétine ;
  • l'excitation du nerf optique ;
  • enfin, la modification moléculaire dans une certaine région des hémisphères cérébraux, où se produit la perception mentale.
Dans cette suite d'opérations si complexes, que de problèmes que le naturalisme ne peut résoudre !
Comment la matière agit-elle sur l'esprit ?
Grâce à quelle Administration de correspondance réciproque « duale » (matière & esprit) ?
Comment expliquer :
  1. le mouvement causal qui va de l'objet à nous
    (des porteurs de l’énergie à nous) ?
  2. le mouvement cognitif qui va de nous à l'objet
    (notre action d'apprendre & action d'évoquer) ?
Équilibre de la faculté d'action ? Équilibre, lucidité, cognition ?
Comment comprendre (prise de conscience) que je bondis
(dans une boucle de rétroaction : résistance, crise de conscience, ...)
d'un effort instantané à la conviction de tel objet perçu ?

Acculés dans cette impasse, nombre de philosophes naturalistes prétendent se sauver en nous disant que :
  • nous ne connaissons que des états mentaux.
Mais ceci même est une contradiction plus flagrante encore.
En effet, les propositions que formule la science, ne sont pas des propositions au sujet d'états d'esprit, mais bien au sujet de choses matérielles :
  • des comportements externes
    induisant
    des processus internes
    établissant
    de nouveaux états stables.
Anatomistes et chimistes ont bien entendu analyser, non leurs états cérébraux, mais des muscles palpables, mais des réactions qui se produisaient réellement au sein de leurs cornues.

Si cette dernière théorie des états mentaux est vraie, il faut en conclure que :
  • « ces expériences ont été interprétées invariablement de façon inexacte par ceux qui s'y livraient ».
Mieux que cela :
  • si elles n'avaient pas été interprétées de la sorte, la science, telle que nous la connaissons, n'aurait jamais existé.
Comme Galileo Galilei avec ses artifices astronomiques :
des verres de lunette :
artifices conçus par nous autres, simples humains, sur la terre de nos anciens, notre matrice, sommes tombés sur la vérité, non seulement malgré l'erreur et l'illusion (l'effet magicien), ce qui est bizarre, mais (dans l’arrière plan causal) à cause de l'erreur et de l'illusion, ce qui est plus bizarre encore.

Laissons donc cette rêverie que la science ne prétend traiter que des états mentaux.

Mais alors, la difficulté reste entière.

Comment, du genre d'informations que nos expériences nous fournissent, pouvons-nous déduire la connaissance certaine d'un univers matériel qui soit permanent & indépendant ?

Pour cela, trois conditions seraient à réaliser.
Il faudrait :
  1. en premier lieu :
    que « nous puissions assigner une cause à
    nos sensations et à nos sentiments ;
  2. en second lieu :
    que « l'hypothèse d'un monde matériel
    nous présente cette cause sous
    une forme qui s'accorde (en prolongement par continuité) avec 
    nos croyances naturelles
    (avec lesquelles on peut unir signifiant & signifié pour unir sens & signification) ;
  3. en troisième lieu :
    que « nous soyons fondés à accepter
    cette hypothèse,
    quand nous la voyons
    nous mettre
    à même de
    prévoir l'ordre
    et le caractère
    du courant
    de perception
    qu'elle a pour mission d'expliquer
    (œuvre de pensée (encodeur) & expérience du terrain (décodeur)).
Or, dans l'hypothèse naturaliste, ces trois propositions ne supportent pas l'examen.

Premièrement :
  • on ne peut pas tirer le principe de cause
    d'une succession d'expériences individuelles.
Que l'on ne dise pas que cela n'est pas nécessaire, que nous avons l'expérience antérieure de la race.
Car, « en adressant cet appel au témoignage de l'humanité au sujet du monde où vit l'humanité, nous, membres de l'humanité, admettons qu'un tel monde existe, que l'humanité en a eu des perceptions, et que, pour autant qu'il est nécessaire à notre dessein, nous connaissons la nature de ces perceptions.
Mais de quel droit regardeRons-nous ces choses comme certaines ?...
elles doivent être prouvées par quelque chose, et ce quelque chose, d'après la théorie empirique, doit être en dernier ressort l'expérience, l'expérience seule, « l'expérience » individuelle.

Bon gré, mal gré, nous devons donc en revenir aux expériences person-nelles. Mais n'est-il pas absurde de leur confier la charge, à elles exclusivement, de fixer nos opinions au sujet de la constitution de l’univers ?

Nous devons, déjà, supposer, pour cela, que le cours de la nature est uniforme.

Or, qui ne voit que c'est là une pétition de principe ?

Nous ne tirons rien que de nos expériences individuelles !

Que sont ces expériences,
si nombreuses soient-elles,
en face du nombre infini
de phénomènes
qui se passent dans l'univers
et qui échappent à
toute perception de nos sens ?

Quel principe, fourni par le naturalisme, nous permet de faire une induction aussi gigantesque, en partant d'un domaine d'expériences aussi microscopique ?
Microscopique monde sensible, même avec artifices.
Microscopique & Autistique sans artifices.

Deuxièmement
  • le monde phénoménal décrit par la science n'est pas en harmonie avec nos croyances naturelles (autistiques sans artifices de G.Galilée, A.Einstein, N.Wiener,...).
Il suffit, pour cela, de nous rappeler la distinction entre les qualités primaires et secondaires :
  1. les premières pareilles aux idées que nous nous en formons ;
  2. les secondes totalement différentes,
    par exemple :
    la lumière et la chaleur ;
    qui ne sont que des vibrations moléculaires,
    et qui n'appartiennent pas aux objets,
    telles que nous les concevons.
Rien de curieux comme l'embarras, des maîtres, en face de ce monde hybride, croisé.
Force nous est de conclure que :
« la seule conduite à tenir pour l'agnostique conséquent
xénophobe  empathique  post conventionnel (stade 7)si un être de cette nature pouvait exister — serait de contempler, décrire, estimer, avec patience, la longue série V.A.K.O.G. d'images, sons, ressentis, de ses sensations, sans s'embarrasser de préoccupations futiles au sujet de ce qu'il y a, à supposer qu'il y ait quelque chose, derrière elles.

« Troisièmement, enfin, nous ne pouvons, dans la théorie empirique, remonter légitimement de l'effet à la cause.
Emprisonnés dans le cercle étroit de nos propres sensations (sans artifices),
nous ne pouvons juger des différentes espèces de causes dans leur universalité :
  • toutes sont purement conjecturales.
Un million d'autres explications est peut-être possible.

Et, si nous concluons, nous le faisons en immature subjugué qui pulse en force instinctive mais irrationnelle.
" La loi de causalité
ne sera jamais prouvée par la simple répétition, même prolongée à l'infini, de conséquences semblables ;
mais, par l'association des idées, la répétition pourra nous amener insensiblement à prévoir le second terme de la série, aussitôt l'entrée du premier dans notre champ d'observation.

Concluons :
« Nous en avons dit assez pour avoir désormais le droit d'affirmer qu'une théorie purement empirique des choses, une philosophie, une science des causes dernières & des premiers principes (Idées & Principes, Méthodes, Orientation), qui, en dernière analyse, science des inégalités, en est réduite à baser "ses prémisses" sur des détails révélés par la seule expérience perceptive, est une philosophie qu'on ne peut rationnellement accepter. »

Cette réponse, que le naturalisme ne donne point aux postulats de la morale et de la science, l'idéalisme transcendantal l'a essayée, en se plaçant à l'opposé de la théorie empirique de l'univers.

Ici, il nous faut patience & courage :
nous avons à traverser un nuage teuton
délayé dans un brouillard anglais.
Brève, d'ailleurs, sera l'épreuve.

D'après la théorie psychologique de la perception, telle que l'ont imaginée nombre de philosophes naturalistes :
  • tout
    ce qui signale
    la réalité externe,
    le fait expérimenté,
    est
    en dernière analyse
    une sensation
    ou un groupe de sensations (image, son, ressenti) V.A.K.O.G.
Nous sommes donc réduits à soutenir la thèse absurde que le réel, je veux dire la réalité externe, est :
  • l'inconnu & l'inconnaissable.
Pour échapper à cette absurdité, il faut conclure que
si le réel :
dans l'expérience externe
est réel en vertu, seulement, d'un élément intellectuel,
  • à savoir des idées de relation (catégories) permettant de le saisir ;
dans l'expérience interne :
les idées
et les sensations (image, son, ressenti) V.A.K.O.G.
présupposent
l'existence d'un « Moi - ou unité consciente -
qui n'est ni sensation, ni idée,
juste :
  • un corps nu vivant exprimable ;
corps nu qui ne devrait, par conséquent, d'après la théorie psycho-logique de la perception, avoir aucun droit à l'appellation de réalité :
mais qui, néanmoins, est présupposé
dans la possibilité même de phénomènes,
en tant qu'éléments - d'une expérience isolée, locale.

« La théorie idéaliste
nous met, donc, en présence :
d'un esprit :
  • sujet pensant (œuvre de pensées) ;
    • source de relations (catégories : encodeur de décodeur) ;
— et d'un monde sensible (naturel & artificiel) :
  • dual (ondulatoire & corpusculaire)
    • composé de relations de correspondances réciproques
      entre « ondes & corpuscules » pour respecter
      le principe
      de conservation de l'énergie totale du système
      .
D'une part, donc, un esprit conscient de soi, corps rayonnant !
D'autre part, un monde sensible (naturel & artificiel), dont,
sans métaphore, cet esprit peut être dit le créateur, concepteur-réalisateur.
La réalité sensible, tacite ou codifiée, de l'esprit, sujet pensant.
Nous voilà parvenus au cœur même de l'idéalisme transcendantal.

Cette théorie, prétend-on, nous sauve du scepticisme, où nous jette la doctrine naturaliste, des purs états mentaux.

La théorie idéaliste fait,
de la raison,
quelque chose de plus
qu'une simple
  • excroissance accidentelle
sur un monde d'objets matériels,
je veux dire, l'essence même de tout ce qui est.

La théorie idéaliste prétend établir,
sur une base solide,
la liberté morale
d'agents conscients (fonctionnaire encodeur ?) :
le « Moi v se trouve être autre chose qu'un simple objet,
entraîné
dans une orbite fatale.

« C'est, au contraire, un esprit libre, autonome, autodidacte,
non seulement tenu, mais capable de remplir
les devoirs moraux :
  • le Prince fait son devoir,
    suivant la volonté du souverain,
    pour le peuple
    ;
qui sont, d'ailleurs, l'expression de son essence intime.

Les promesses sont belles. Mais, le tout, c'est de les tenir. Duales.
Hélas ! L'idéalisme transcendantal ne les tient guère :
  • autant que le naturalisme ;
l'idéalisme ruine :
  • la morale ;
  • Dieu ;
  • la science.
La morale d'abord !

Dans la théorie idéaliste, la liberté de ce « Moi v si fort (réflexion) :
  • au-dessus de l'action des forces haptiques matérielles ;
est « une liberté méta-physique et non morale.

Car, la liberté morale ne peut avoir un sens quelconque
que dans ses rapports avec un être agissant & voulant.

N'a d'importance réelle, pour nous autres simples mortels, qu'en relation avec un être :
  1. qui non seulement agit, mais reçoit l'action ;
  2. qui non seulement veut, mais
    veut contre les forces contraires de la tentation.
Une telle liberté ne peut, évidemment, être attribuée à un simple sujet (du biopouvoir) et la liberté propre d'un (rival) sujet (du contre biopouvoir) ne peut être d'aucune valeur à l'homme comme objet (sans biopouvoir) :
  • à l'homme tel qu'il est connu par l'expérience ;
  • à l'homme se frayant un chemin avec des fortunes diverses ;
en dépit des circonstances contraires,
à travers un monde sensible de causes et d'effets.

A savoir : Agent moral
On appelle agent moral tout être, quel qu'il soit, qui est soumis à des lois morales. Goblot1920. 8.
Comme il y a, en effet, correspondance entre l'agent et le patient, il doit y avoir correspondance entre la façon dont le supérieur nuance l'exercice de son pouvoir et celle dont l'inférieur nuance sa docilité.
Depuis L'Internet et la démocratie numérique, avec acte authentique électronique, L’État est-il un agent moral de tous ses membres?
Y a-t-il risque de dérive morale dans des domaines tels que :
la théologie, la science, la politique, l'industrie, l'agriculture?

De plus, comment conceptualiser-réaliser
la relation de correspondance réciproque entre :
  • la conscience pure mais limitée qui est « Moi v » ;
  • la conscience universelle et éternelle qui est Dieu ?
Comment, prenant pour base de départ notre propre conscience limitée, nous élèverons-nous à la connaissance de cette conscience complète et divine, dont, à en croire la théorie, nous partageons la nature essentielle ?

Cette conscience éternelle et divine, si elle peut être connue, ne le peut qu'aux mêmes conditions que n'importe quel autre objet de connaissance
  • elle est donc
    une partie
    du contenu
    de l'expérience
    de celui qui connaît ;
  • elle doit être
    constituée
    par des relations.
Mais alors, puisque, en somme, c'est moi qui la crée, comment sera-t-elle l’Éternel Sujet ?

On le voit :
l'idéalisme ne peut établir :
  • ni la morale ni Dieu.
De plus, le solipsisme transcendantal, du solipsiste, est impuissant à nous aider dans les grands problèmes liés avec la philosophie de la science.

Les catégories, ou principes généraux de relations sont :
  • le nécessaire,
    la condition antécédente, de l'existence même de toute expérience.
De sorte que
la difficulté de tirer,
les catégories, ou principes généraux de relations,
ensuite
de l'expérience
ne se présente même pas.

Le monde sensible (naturel & artificiel) des phénomènes est en réalité la création
des catégories, ou principes généraux de relations.
La conformité remarquée entre elles et lui n'est donc nullement surprenante.

Ainsi, du même coup, l'idéalisme
justifie l'expérience
et dissipe
le scepticisme de l'empiriste.

C'est fort bien : mais d'après quel principe
les catégories sont-elles appliquées
dans chaque cas déterminé ?

Parce que nous pouvons, certes, les appliquer, mais,
y sommes-nous tenus
?

Où est l'assurance de certitude & de rectitude dans cette application ?

Si l'univers est constitué par des relations,
et
si les relations sont l'œuvre de l'esprit,
comment celui-ci dépendrait-il
de l'expérience
pour découvrir
quoi que ce fût
au sujet de l'univers.

Toujours les mêmes et éternelles questions qui se dressent, intactes, sous le masque d'une terminologie nouvelle, tout aussi pressantes et tout aussi peu résolues qu'autrefois.

Il est un dernier système, dont un « dual » (naturel & artificiel) kernel des nanomondes doit ruiner les principes & les conclusions, avant d’aborder la partie positive de sa thèse.

C'est le rationalisme.

D’après un « dual » (naturel & artificiel) kernel des nanomondes, le rationalisme tient, tout entier, dans cette note spécifique, qu'il prétend donner à toutes ses connaissances un caractère rationnel.
Rationalistes, par conséquent, ces philosophes qui, durant ces trois derniers siècles, ont voulu réagir par la revendication de la raison et de ses droits contre l'omnipotence de la théologie dogmatique.
Rationalistes aussi — ce qui est plus neuf — dans le sein même de l'orthodoxie, ces théologiens qui prétendent mettre d'accord la science et la foi, en essayant de donner à la croyance religieuse et morale une base rationnelle.

C'est ici que nous allons toucher au doigt l'erreur fondamentale du système d'un « dual » (naturel & artificiel) kernel des nanomondes :
  • erreur qui porte, tout entière, sur
    la distinction entre
    les caractères précis
    du rationnel & de l'irrationnel.
Toutefois, fidèles à notre méthode, nous ne contrôlerons pas immédiate-ment le sophisme ;
nous achèverons d'abord l'impartial exposé de tout ce système doctrinal.

Pas de théorie satisfaisante de la science :
  • telle est la conclusion qui résulte, pour un « dual » (naturel & artificiel) kernel des nanomondes, de son laborieux examen ;
car il n'est pas question de rappeler ici tous les systèmes
qui n'ont plus qu'un intérêt historique,
et, en toute hypothèse, n'exercent plus aujourd'hui
d'influence effective et pratique.
Toutes les métaphysiques, au cours des siècles, ont eu foi
dans le caractère rationnel du monde. Elles ont bâti en conséquence
et n'ont abouti qu'à un lamentable échec.
Le naturalisme et l'idéalisme sont venus clore la série :
  • avec quel bonheur, nous l'avons vu.
Que conclure ?

C'est sur la foi, dit un « dual » (naturel & artificiel) kernel des nanomondes, c'est-à-dire sur la conviction
en dehors ou abstraction faite de toute preuve
que s'appuient, en dernière analyse,
les maximes de la vie ordinaire comme les croyances les plus élevées.
La certitude est fille non de la raison mais de la foi, non de l'examen subjectif mais de l'habitude.

Ce principe mis en avant,
voyez comme l'aspect se modifie
de l'éternel conflit entre la science et la religion.
Toutes deux ont leurs domaines distincts, mutuellement impénétrables.

Pourquoi donc se consumer en vains efforts pour les accorder !
C'est ailleurs que nous devons chercher le critère de la croyance théologique ;
nous devons changer totalement notre attitude
vis-à-vis des problèmes de la science,
d'une part, des principes théologiques et moraux, d'autre part.
Comment ?
Nous le verrons tout à l'heure.
Bornons-nous à constater, pour le moment, l'erreur profonde de
vouloir faire de la science
la pierre de touche
de toute croyance De la nature des croyances collectives,
en particulier, de la religion, car alors :
Ce fut la faute du naturalisme dans ses deux grandes fractions :
la fraction hétérodoxe,
qui répond au sens habituel du mot « rationaliste ?
et la fraction orthodoxe.

Comment définir le rationalisme dans sa première acception ?

D'aucuns pourront être tentés de répondre que :
  • c'est l'application libre et hardie
    de l'intelligence humaine
    aux problèmes
    de la vie et du inonde ;
  • l'examen impartial
    de toutes les questions
    à l'austère lumière cybersociale
    de la raison émancipée.
Ce peut être là une très bonne définition d'un idéal intellectuel particulier... L'usage toutefois nous invite à employer le mot dans un sens beaucoup plus restreint, en la matrice (Républicaine?) d'une « duale » nation, sens d'une forme spéciale de cette réaction contre la théologie dogmatique sceptique, qui peut être regardée avec assez d'exactitude comme ayant eu son origine à la Renaissance, comme s'étant accrue en force et en volume pendant les dix-septième et dix-huitième siècles, pour arriver enfin à son complet développement dans ce même naturalisme qui a occupé notre attention.

Cette réaction fut naturelle.
L'acquisition de nouvelles vérités exige habituellement
la remise en chantier des anciennes.

Mais un vice originel la gâta.
Son tort fut de prendre comme principe d'exécution
l'application, consciente ou inconsciente, d'une méthode unique
à la décision de toute controverse
et au traitement de toute croyance.

Cette méthode était exclusivement basée sur le mode d'interprétation de
la perception sensible alors en vogue, alors tenu pour seul rationnel.
En vertu de ce principe, le rationalisme devait donc évoluer
avec les doctrines scientifiques successives de ces trois derniers siècles.

Rien de curieux comme la marche de son développement logique.

Le corps des rationalistes
dans son ensemble
a été lent à distinguer, plus lent à accepter
les conséquences pleines et entières de ses propres principes...
Théisme et Déisme, cause finale, âme, conscience, moralité, immortalité, liberté, beauté, ces mots et leurs congénères, associés aux grandes controverses, marquent les époques
où les rationalistes, qui n'étaient pas encore naturalistes, ont cherché à
composer avec l'esprit rationaliste ou à s’opposer à ce mouvement envahissant.

Et c'est ainsi que le rationalisme a été la grande avenue vers le natural-isme.
Et c'est ainsi que les arguments, qui confondent le second, ruinent aussi le premier.

Que penser de la seconde fraction (hétérodoxe, orthodoxe) du rationalisme, celle qu'un « dual » (naturel & artificiel) kernel des nanomondes appelle très improprement l'orthodoxie rationaliste ?

Ce système a tenté d'unir la science et la théologie en un ordre de pensée unique, cohérent et se suffisant à lui-même, simplement en faisant fournir par la science toutes les prémisses sur lesquelles doivent ensuite être basées les conclusions théologiques.

Il divise la théologie en naturelle et en révélée.

La première s'appuie sur l'observation du cours général de la nature, conclut à la notion d'un Dieu infiniment parfait et universel créateur, à l'existence de la loi morale, à la possibilité et à la convenance d'une religion révélée.
  • Les preuves de cette religion révélée
    sont empruntées à l'ordre scientifique,
    notamment à l'ordre historique.
D'après cette théorie le poids logique de tout l'édifice théologique repose sur le témoignage de certains événements qui ont eu lieu dans un passé reculé, et principalement dans une petite région sur la côte orientale de la Méditerranée.
On applique à ces événements les règles ordinaires de la critique historique :
on constate ainsi
la certitude des prophéties et des miracles :
  • attribués aux hérauts de cette religion révélée,
  1. certains pourraient nous demander de croire que l'univers
    a été conçu par une divinité (mono-poly ; théisme ?) ,
    pour la même raison
    que nous croyons
    que le plan de la cathédrale de Cantorbéry est l'œuvre
    d'un architecte (vox populi) ;
  2. et d'ajouter foi aux événements
    racontés dans les évangiles
    pour la même raison
    que nous ajoutons foi aux légendes dorées,
    telle l'hagiographie sur le meurtre
    dont fut victime Thomas Becket Archevêque de Cantorbéry.
Un avertissement de presse ! C'est une prédiction forte ;
certainement pas basé sur une idée aussi folle que celle de CNN France.

On serait bien heureux de vous fournir des centaines, voire des milliers, de cyberliens qui démontrent la même chose.
Le républicain Alfred Landon, qui remporterait 57% du vote populaire national. "Royaume de Dieu sur le royaume du diable ont été délivrés de son plus terrifiant".
Or, si Dieu est rejeté comme le seul espoir de délivrance de la mort ter-restre, alors il reste les alternatives du diable.
Une méthode potentiellement utile pour normaliser la déclaration des tumeurs malignes a été l'introduction de rapports synoptiques.
Mais les architectes de la Complète Nouvelle Nation voyaient clairement que :
  1. si la cybersociété
    devait être en sécurité ;
  2. alors les moyens de changement pacifique
    devaient être fournis.
Et on avait l'impression, qu'à cause de cela, on avait fait ce qu'on pouvait pour aider à protéger le public, et il ne nous restait plus grand chose à faire, et que l'agence bénéficierait peut-être de sang neuf.
Plus que presque tous les grands problèmes auxquels l'Europe est confrontée aujourd'hui, le problème torturé de la possession d'humains exige un équilibre prudent et une perspective claire.

Un « dual » (naturel & artificiel) kernel des nanomondes, tout en reconnaissant la valeur de ces arguments dans leurs limites spéciales, examine l'effet :
« Je n'ai, certes, pas pour mission de soutenir que ces arguments son fautifs ; bien au contraire, mon opinion » personnel est que, dans leurs limites spéciales, ses arguments sont même excellents.

Dans le domaine réel, le monde sensible « dual » (naturel & artificiel), phénoménal :
  • L’argument .. tiré d'une cause finale, faisant face au connue,
    sous une forme ou sous une autre, aura toujours de la valeur ;
  • l’argument, tiré de l'histoire, doit toujours former une partie
    des preuves tirées d'une religion historique faisant face à l'inconnue.
en Sémioanthropologie et Métaphysique (La conscience métaphysique).
Le premier survivra, on croit, à toutes les inférences de la doctrine de la sélection naturelle ;
la seconde saura résister à tous les assauts de la critique.

Mais, quelque chose de plus est désirable et même nécessaire.

Car, pour excellents que soient, ou que puissent être, rendus ces arguments, encore ne sont-ils pas, par eux mêmes, à la hauteur de la tâche imposée.
La tâche imposée est d'écarter un obstacle, aussi pesant que "le naturalisme arrivé", que ces arguments peuvent produire sur le naturaliste.
Naturaliste dont l'esprit a été préparé et discipliné par la philosophie analysée et rejetée plus haut.
Cette confrontation faite, il n'hésite pas à conclure que cette argumentation sera impuissante à convaincre le naturaliste.

Causation universelle, existence de Dieu :
  • voilà, dira celui-ci, des matières évidemment hors de la portée de notre compréhension.
D'autre part, l'interprétation historique du passé est manifestement pleine de difficultés.
Mais, parmi toutes les explications possibles, « aucune n'est moins satisfaisante que celle prétendant
  • sur la foi de trois ou quatre vieux documents,... ,
nous forcer à bouleverser et à remanier
tous les principes qui inspirent,
  • avec une autorité incontestable ;
nos jugements sur l'univers en général.

La nécessité de recourir à une autre méthode s'impose donc pour baser
la croyance
.
Provisoire ou définitive,
c'est celle qu'un « dual » (naturel & artificiel) kernel des nanomondes va chercher.

II Aspect positif du système

La conclusion de cette étude, au stade où nous sommes
parvenus, s'impose, fatale, si peu encourageante soit-elle
par ailleurs :
  • tous les systèmes d'unification doctrinale ne sont
    ni cohérents ni suffisants
    .
L'idéal, réclamé, est une théorie de la cyber connaissance,
imprimant, à la croyance, un caractère d'unité rationnel.

Tel est le rocher de Sisyphe
que l'humanité roule
depuis qu'elle pense.

Ce n'est pas un e-collectif d'un « dual » (naturel & artificiel) kernel des nanomondes qui l'ébranlera, on l'avoue, en toute franchise, à son plein développement, au point de vue technique de base, mais pas au point de vue de la pratique quotidienne, n'ayant pas encore atteint la masse critique adéquate de membres pratiquants qui témoignent ainsi de la culture & du culte.

Ils ne possèdent point, pour ainsi dire, une énergie intrinsèque suffisante
pour produire une révolution aussi importante.
Leur intention peut être bonne, mais ils manquent de forces.
Au point de vue technique, ils peuvent ne pas être défectueux.
Au point de vue pratique, ils sont certainement insuffisants.

Cet e-collectif d'un « dual » (naturel & artificiel) kernel des nanomondes n'a pas encore une complète théorie rationnelle à nous offrir.

Certes, son système d'unification est provisoire,
mais aussi complet qu'il peut l'être, d'après lui,
vu le développement
cybersocial actuel de l'humanité médiatisée.

Le procédé est simple : cessant d'envisager
les croyances
dans leur preuve rationnelle,
cet e-collectif d'un « dual » (naturel & artificiel) kernel des nanomondes
va les considérer
au point de vue
de leur seule origine
et dans leurs relations
avec les causes
qui leur ont donné naissance,
ou, plus simplement,
dans leur nécessité pratique.

En faisant cet examen, un écueil surtout est à éviter.

L'esprit,
perdu dans la multiplicité
du détail,
enserrés que nous sommes
dans le contingent et le relatif,
nous manquons d'indépendance d'esprit,
nous manquons d'absolu.

Les taupinières, qui nous avoisinent, sont pour nous des montagnes ;
les montagnes, vues du lointain, semblent des taupinières.
Bref, c'est la perspective qui nous fait défaut pour bien prospecter.

Pour éviter cet écueil, cet e-collectif d'un « dual » (naturel & artificiel) kernel des nanomondes nous propose de nous transporter, à sa suite, sur une autre planète médiatisée,
« dual » (naturelle & artificielle).
De ce nouveau point de vue, plus lointain, nous apprécierons mieux
les proportions relatives
de notre réel univers « dual » (corpusculaire & ondulatoire).

Or, à un observateur placé, en marginal sécant, sous quel aspect apparais-sent nos réelles croyances humaines « duale » (sensible & naturelle) suivant que l'on tienne compte, ou non, de l'effet des artifices ?

Tout l'univers « dual » (corpusculaire & ondulatoire) est là, devant lui, se développant dans la majesté et l'immensité de phénomènes indéfinis.
Dans ce vaste ensemble, d'êtres à toutes les échelles, dans cette multiplicité d'actions et de réactions, le phénomène de la pensée apparaît comme relativement insignifiant.
Le phénomène de la pensée complète, très utilement sans doute, mais d'une façon presque accidentelle, l'appareil purement physiologique.
Le phénomène de la pensée se manifeste exclusivement chez les mammifères d'un ordre supérieur, chez l'homme, où le phénomène de la pensée semble plutôt un perfectionnement final de la machine plutôt qu’un rouage indispensable à sa marche.
Les croyances, déterminées chez ce mammifère individuel par la faculté de penser, sont toutes des croyances d'expérience.
Elles se subdivisent en croyances de perception, dues à l'observation personnelle immédiate, en croyances de mémoire, reliquat mental du passé, en croyances de prévision, basées sur la conjecture de l’avenir.

Mais, à côté de cette triple catégorie qui vient de l'individu, la personne physique, par l'expérience personnelle, notre observateur en remarque une autre :
  • Une personne morale est une entité, le plus souvent un groupement dotée de la personnalité juridique, et qui, à ce titre, a des droits et obligations (association, société, collectivités ...).
    Une personne morale est donc un groupe de personnes physiques réunies pour accomplir quelque chose en commun.
dans la vie supérieure, dans la vie scientifique, sociale et spirituelle de la race humaine.

Cette dernière série de croyances, de la personne morale, d'un retentis-sement bien autrement étendu et profond que la première, a une cause que l'on désigne sous le nom d'autorité, ou plutôt un ensemble de causes s'exerçant dans une action collective et impliquant l'existence d'un organisme, disposé à les recevoir par des siècles de préparation atavique.

Dans le jeu, des relations de correspondance, réciproque de ces deux séries de croyances :
  • croyances de raison & croyances d'autorité ;
un fait frappe surtout notre observateur :
  • l'autorité parait vaincue par la raison.
Et cependant, à mieux sonder les choses, l'influence latente, incontestable, fatale de la première, la croyance de raison, est incomparablement plus puissante.

Écoutez la théorie courante, l'universelle clameur, l'article obligé
de toutes les constitutions et de tous les codes :
  1. Autonomie absolue de la raison individuelle ;
  2. droit imprescriptible pour chacun
    d'adopter telles opinions qu'il lui plaît ;
  3. devoir corrélatif et aussi imprescriptible
    de tout examiner avant d'exercer ce droit.
L'autorité vaut ce que vaut la raison.

Ce sont là autant de truismes de la philosophie politique et sociale.
Et pourtant, il n'est, peut-être pas, au monde, d'affirmation plus évidem-ment absurde.
En effet, avec, et malgré toutes ces belles clameurs, que voit notre expérimentateur, de tantôt !
Ces mêmes multitudes, si fières de leur raison, embrigadées sous la férule de l'autorité des « mieux-disants » & des « mieux-faisants », lui obéissent en tant que « mieux-suivants », consciemment ou inconsciemment, dans tous les ordres de croyances, avec une moutonnière docilité, impuissantes à tenir une autre conduite.
  • Immature subjugué qui pulse en force pour soi ;
  • Adulte lucide qui raisonne en toute conscience
    pour la cause commune.
Si étrange que paraisse l'antinomie, l'explication en est bien naturelle.
Il est impossible que la raison individuelle exerce cette universelle omnipotence.
Il est impossible que, bon gré mal gré, nous ne nous rangions pas sous le joug de l'autorité.

Imaginez une communauté, voulant d'une manière intégrale s'appliquer le principe de l'examen rationnel personnel, dans l'ordre scientifique, politique, religieux, moral surtout.

En d'autres termes, voyez-vous la belle divergence des écoles philo-sophiques devenir une loi de l'histoire et transporter ses disputes, du Portique ou de l'Académie, au forum ou à l'agora, plus que cela, au foyer familial ?

Voyez-vous, à chaque génération, cet éternel recommencement de la remise en chantier des doctrines par chaque individu, et dites-moi s'il est un métaphysicien d'imagination assez puissante, pour grand poète que vous le supposiez, qui pourra sonder l'abîme d'incohérence et d'anarchie où le monde serait fatalement précipité ?

Cette hypothèse est l'impossibilité même.

Et quelle raison raisonnable aurions-nous de nous en plaindre ?

Qui nous dit qu'il n'y a pas une intolérable erreur à identifier la raison avec tout ce qui est bon parmi les causes de croyance, et à identifier l'autorité avec tout ce qui est mauvais dans l'ordre des mêmes causes ?

D'abord, à faire cette induction, n'y a-t-il pas une pétition de principe ?
Ne présupposons-nous pas que la raison signifie droite raison ?
De plus, c'est nous en exagérer, singulièrement, l'importance.

Le rôle de la raison est bien mince dans le jeu universel.

Souvenons-nous de cet apprenti qui, dans la primitive machine à vapeur, était chargé d'ouvrir, à l'aide d'une
corde, le robinet qui laissait pénétrer la vapeur dans le cylindre.

Soyez persuadé :
  • qu'avant le jour où un gamin de génie fixa la corde à une des parties mobiles de la machine, de telle sorte que son intervention personnelle fût superflue ;
l'apprenti-mécanicien tenait son emploi en haute estime, et se regardait, avec une fierté bien pardonnable, comme l'anneau, de la chaîne causale, le plus important, en tant que seul rationnel, de la chaîne de causes et d'effets qui convertissaient la force développée en mouvement du volant.

Telle est notre position :
  • à nous, êtres raisonnables
    (contre tout immature-subjugué qui pulse-en-force) ;
en présence d'opérations complexes, mais respectueuses des principes :
  • « physiologiques & psychiques » ;
de cet univers « dual » (ondulatoire & corpusculaire).

Enfin, réfléchissons combien l'esprit de l'époque nous enserre.
Combien il nous est impossible d'échapper à son influence.

Jamais, nous ne ferons le dénombrement des opinions toutes faites, que nous ne songeons même pas à examiner, que nous nous assimilons, pour ainsi dire, avec l'air vital, et qui nous viennent de cette autre forme de l'autorité qu'on appelle le milieu social.
Si nous devions tout examiner, nous ploierions sous le faix, nous succomberions, dans la lutte pour la vie, avant même d'en avoir reconnu le terrain.

Concluons !

À côté de l'œuvre consciente de la raison, réelle mais restreinte, reconnaissons l'œuvre inconsciente de l'autorité, plus vaste et plus bienfaisante.

Et quoique ceci puisse avoir une saveur paradoxale, il n'est pas exagéré d'affirmer, conclut un « dual » (naturel & artificiel) kernel des nanomondes, que :
  • si nous voulons trouver la qualité
    qui nous élève surtout au-dessus de la brute ;
il nous faudra la chercher :
  • non pas tant dans la faculté « duale »
    (de convaincre & d'être convaincus)
    par le raisonnement ;
que dans notre capacité « duale » (d'influencer & d'être influencés)
par l'autorité.

Ces considérations établissent, semble-t-il, que l'unification cohérente de toutes nos croyances est un idéal impossible, à cet âge de l'évolution humaine.

La résignation s'impose.

Mais la résignation doit-elle consister à se croiser les bras, et, retranchés sur les nuages de notre métaphysique, à voir le monde évoluer en nous désintéressant de sa vie ?

Non, il faut vivre, et la vie, c'est l'action.

Nous ne connaissons pas le réactif qui, au sein des opérations (collecte, filtrage [révélateurs & fixateurs], émission) où se combinent les croyances, est seul capable d'isoler l'élément rationnel.

Prenons alors la voie, à tout prendre, la moins irrationnelle !

Refusons d'établir une distinction entre les croyances, croyances que nous reconnaissons nécessaires dans notre vie individuelle et cybersociale, au triple « point de vue » :
  1. physique ;
  2. moral ;
  3. religieux.
La faute du naturalisme, nous l'avons constaté, fut précisément de n'admettre que le critérium scientifique.

On objectera peut-être que c'est discréditer la raison, que de la reléguer à ce rang secondaire, que de céder ainsi aux sollicitations du désir, et de faire des besoins de l'homme la mesure de la réalité objective.
— Non pas.
Loin de discréditer la raison, c'est d'elle que nous avons tout pris.
C'est à l'aide de déductions purement rationnelles que nous avons conclu à la diminution de son importance parmi les causes productrices de croyances.

Est-ce d'ailleurs la déshonorer que de constater qu'elle n'a pas fait ce qui n'est point fait encore ?

Nous savons maintenant sur quelle base nous devons édifier le système d'unification de nos croyances.

Mais, celles-ci, comment les déterminer ?

Avant tout, l'examen s'impose des relations existant entre :
  • les croyances & les formules ;
qui les expriment, entre :
  • ces mêmes croyances & les réalités « du monde sensible » ;
qui leur répondent.

Au cours des âges, l'humanité modifie incessamment les formules explicatives où elle essaye d'enfermer ses croyances.

Le processus périodique de ces modifications ne consiste pas dans la superposition constante de matériaux, mais plutôt dans une suite de destructions et d'augmentations. Tels, les habitants d'une vieille demeure, sans cesse occupés à la démolir et à la remanier partiellement pour la mettre en rapport avec les besoins nouveaux.

Ce qu'on appelle : théories, hypothèses, généralisations, formules explicatives, tout cela fournit la trame pour le tissu du reste de la connaissance, le plan défini suivant lequel nos croyances se coordonnent.

Or, qu'arrive-t-il nécessairement ?

Souvent, on violente la croyance pour la faire entrer dans une formule.

Souvent aussi, par compensation, la croyance violentée finit par briser la formule, exigeant ainsi une nouvelle théorie qui lui soit plus adéquate.

L'histoire de la pensée se définirait très bien !

L'histoire des actions et des réactions :
  • entre les formules et les croyances ;
  • entre les théories explicatives et les choses expliquées.
Aussi, le champ de notre connaissance est-il jonché de théories.

La mort est un élément nécessaire dans le monde intellectuel comme dans le monde organique.

Mais cette mort de nos théories, peu dangereuse pour la science, l'est davantage pour la théologie.

Dans la science, l'acquis du passé persiste, parce que nous n'avons pas besoin de réclamer l’aide d'hypothèses quelconques pour appuyer notre croyance à des résultats que nous voyons et que nous entendons.

Pour la théologie, au contraire, la chute de l'explication entraîne plus facilement la chute de la chose expliquée, à cause de leur dépendance mutuelle plus grande et du caractère moins tangible de la croyance.

De plus, la religion, ayant un caractère collectif, devant agir par l’intermédiaire de sociétés organisées, a ce désavantage sur la science qu'elle est bien obligée de créer des formules ou des symboles, comme liens d'unité.

De là, cette rage de systématiser, de définir, qui a sévi surtout lors de la Réforme. Et, par contre, quand le système croule, plus facilement la croyance croule. Est-ce logique? Nous ne le pensons pas.

Si la théologie doit nécessairement recourir aux formules, et si les formules sont presque fatalement vouées
à une mort plus ou moins lente, d'autre part, sa tâche est heureusement moins rude par le fait que, dans les
limites d'une même formule, de nombreux changements et adaptations sont parfaitement possibles.

En d'autres termes, l'identité d'expression n'implique pas nécessairement l'identité de croyance.

Celle-ci pourra changer et la formule demeurer la même.

En voulez-vous des exemples ?

La phrase :
  • Jules César a été assassiné à Rome l'an 44 avant notre ère ;
a une signification toute différente pour l'écolier qui apprend sa leçon, et pour l'historien philosophe qui verrait dans cet événement un tournant de l'histoire.

De même, l'expression :
  1. « Il y a un Dieu » !
est acceptée par le sauvage comme par le philosophe.

Et pourtant !

Qui dira que l'idée éveillée chez le premier est identique à l'idée du second ?

Elles sont même si différentes que le philosophe a bien de la peine à se représenter ce que peut être, chez le sauvage, la notion suscitée par cette proposition.

C'est la faute de la logique formelle
de ne pas connaître assez cette vérité.
Ce fut l'obsession du moyen âge scolastique, de
rêver l'expression adéquate à la pensée.

La formule est donc
rattachée bien lâchement à la croyance.

Il en va de même de la croyance par rapport à la réalité.

Pas d'illusion plus grande que d'affirmer
l'entière vérité
ou l'entière fausseté d'une croyance.

Nous ne connaissons qu'en partie, par conséquent, nous connaissons mal.

« Tout exposé fragmentaire d'un tout concret, étant forcément erroné par cela même qu'il est fragmentaire, l'entière complexité de toute croyance vraie au sujet de la réalité dépasse nécessairement la portée d'une intelligence finie.

Nous ne parlons pas ici des propositions abstraites.

Faut-il conclure, de là, à la méfiance sceptique, au désespoir intellectuel?

Nullement.

Un univers « pleinement intelligible » serait trop étroit pour nos aspirations, impurement déterministe, et rien n'empêche de travailler, avec succès, à en acquérir une connaissance plus complète.

L'histoire est là pour prouver que l'effort n'est pas stérile.

De plus, ces réflexions aident à concilier commutabilité revendiquée au profit des doctrines théologiques avec le mouvement qui s'observe dans ces mêmes doctrines :
  • deux points (yin-yang) qu'on ne peut abandonner cependant.
Ces réflexions expliquent encore les deux parties de ce fait :
  • que le dogme théologique est uniforme ;
alors que les circonstances ont prouvé, d'une façon presque péremptoire, que cette uniformité dogmatique n'assure nullement l'uniformité de la conviction intérieure.

Quelle conclusion nous imposent ces relations
si lâches entre :
  • croyances, formules et réalités ?
Quelle conduite tenir dans la fixation des doctrines immuables, qui devraient se transmettre comme un patrimoine sacré :
  • de génération en génération ?
Théisme et Déisme réconciliés ?

Ces doctrines, nous n'avons pas entrepris de les cataloguer toutes et de dire ce qu'elles sont.

Mais nous savons ce qu'elles ne sont pas, ce qu'elles ne peuvent pas être.
Elles ne sont pas explicatives.
Elles sont de simples énoncés répondant à trois critères fondamentaux de l'axiomatique intuitive de la nécessité pratique :
Comme :
  • « Voler est mal » & tu déséquilibre la personne morale ;
  • « Il y a un Dieu » & Dame nature est sont ministre !
L'Église, pendant les quatre premiers siècles, n'a pas expliqué :
  • elle a affirmé ou nié.
Les différentes hérésies d'alors n'ont été que des tentatives d'explications pour mettre la doctrine catholique en accord avec les philosophies courantes, gnostiques ou néo-platoniques.

Dieu, soi & les autres !

La conception des doctrines chez le théologien est une pièce maîtresse de sa théorie de la connaissance.
Les doctrines y jouent un rôle constitutif & médiateur, rôle très proche de celui que Kant leur avait assigné dans sa Critique.

Afin d’éclaircir les rapports complexes entre les notions :
  1. d’intuition de la parole de Dieu ;
  2. de construction théologique de soi ;
  3. de convention avec les autres ;
nous nous appuyons sur les analogies et les contrastes avec la source kantienne. La continuité et la cohérence de la théorie de la connaissance de la parole de Dieu du théologien en sortent renforcées.

Par exemple : l'explication :
  • arienne de la divinité du Christ ;
a disparu ; la croyance demeure.
Nous pourrions donner cent autres confirmations de notre théorie.

Une chose doit nous consoler dans cette constatation de l'universelle erreur. C'est que les idées scientifiques dernières, nous l'avons vu, ne sont pas plus expliquées que les idées dernières de la morale et de la foi religieuse.

Nous n'y revenons plus.

Il est donc entendu que les doctrines :
  • destinées à baser nos croyances ;
ne sont pas explicatives :
  • elles sont purement affirmatives.
Mais, encore, où prendre ces énoncés ?

Il ne nous appartient pas de les détailler.

Disons seulement qu'ils seront suffisants.

Suffisants à une seule mais nécessaire condition :
  • affirmer le déisme.
Et, parmi les formes déistes :
  • affirmer l'exclusive vérité de la combinaison chrétienne.
Tels sont les deux stades, dont le parcours nous mènera promptement à l'étape définitive.

Et d'abord, le déisme :
  • essentiel à la religion ;
est aussi impérieusement réclamé par la science.

Sans la croyance à l'existence de Dieu, en faisant attention à une possible "distorsion humaine" entre les signifiés : Dieu & théologien ;
l'idée scientifique du monde naturel :
  • (observable, descriptible, mesurable, sans artifice humain) ;
rencontre encore plus de difficultés.
Dixit :
Galileo Galilei ;
Isaac Newton ;
Albert Einstein ;
Norbert Wiener ;
José Manuel Rodríguez Delgado !

La Dernière réponse, que l'on oppose à l'argument de causalité, est que :
la conclusion de l'effet à la cause, légitime dans le cas d'objets fabriqués (artifice humain), ne l'est pas nécessairement dans le cas de tout l'univers.

En d'autres termes, une induction, valable dans le cercle des phénomènes, peut perdre sa valeur pour rendre compte du cercle lui-même.

Nous n'examinons pas le bien fondé de l'objection.

Mais nous affirmons que, si elle vaut, du même coup elle ruine toute la connaissance scientifique dans la théorie naturaliste.
Car une objection toute semblable se dresse contre la philosophie empirique par rapport à l'uniformité de la nature.
Uniformité dont la nature a besoin absolument pour établir ses lois.

Cette uniformité de la nature, elle ne peut pas être prouvée par l'expérience, car elle est ce qui, seul, rend possible la preuve tirée de l'expérience.

La conformité des faits, en dedans du cercle des phénomènes, ne peut donc pas être pour le naturaliste la preuve inductive de l'uniformité de la nature en dehors de ce cercle.

Ne voyez-vous pas qu'il y a parité parfaite entre l'existence de Dieu et l'uniformité de la nature, quant à la manière de les établir l'une et l'autre ?

De même que, de la conformité des faits naturels, nous concluons à l'uniformité de la nature, de même, des exemples de finalité dans la nature, nous remontons à Dieu.

Mais, poussons plus avant.

Le seul fait que nous connaissons est aussi une preuve en faveur du Déisme, à tel point que, si nous admettons la théorie naturaliste, nous ruinons du même coup la connaissance scientifique.
D'après cette théorie, toutes les prémisses de connaissances sont dues, en dernière analyse, à l'action aveugle des causes matérielles.

La morale & la raison ne sont que des outils inconscients dans la main de leurs antécédents non moraux et non rationnels.

Or, voilà qui ruine à la fois la morale et la connaissance.

Comment la liberté serait-elle la résultante de forces déterminées à l'action fatale et nécessaire ?

Comment la connaissance vraie sortirait-elle de prémisses absolument étrangères à la raison ?

Et ne dites pas, avec l'agnosticisme évolutionniste, que ces mécanismes irrationnels tendent à produire des connaissances vraies plutôt que des connaissances fausses, par le fait que l'harmonie est nécessaire à l'évolution, et que l'harmonie c'est surtout la vérité.

Qui vous permet d'attribuer cette tendance harmonique à des forces agissant un hasard ?

Où est la proportion entre le moyen et le résultat ?

Non, on n'échappe à ces difficultés que par la présupposition de l’existence réelle d'un être rationnel, qui a fait la force du monde intelligible (joule & bit) autour de soi et soi, soi-même ayant l'intuition de le comprendre, ayant la capacité de construction de l'idée, ayant la capacité de faire convention avec les autres.

Sous le rapport de l'existence réelle de Dieu :
nul conflit donc entre la science & la théologie.

Ce conflit, sera-t-il, peut-être, dans l'existence réel du monde surnaturel ?
La complète institution du monde sensible (naturel & artificiel) ?

Mais ce monde surnaturel, sensible, la science naturaliste ne peut pas le nier ; elle peut tout au plus le reléguer dans le domaine de l'inconnaissable sans artifice adéquat, ou, plus simplement, avouer qu'il échappe à sa compétence.

Le conflit sera-t-il dans le fait que la théologie suppose nécessairement que :
  • Dieu est en rapport (yin-yang) avec le monde des phénomènes
    et agit sur lui ?
Mais une difficulté du même genre surgit pour le naturalisme, et plus embarrassante encore :
  • toute âme vivante (encodeur humain), qui agit sur son entourage (décodeur humain), soulève les mêmes problèmes que l'action immanente de Dieu dans l'univers des phénomènes.
Quelle est la relation du « Moi » aux phénomènes ?
  1. Quelle est la relation de correspondance réciproque, yin-yang :
    du moi-yin « Moi encodeur » aux phénomènes-yang ?
  2. Quelle est la relation de correspondance réciproque du yin-yang :
    du
    moi-yin « Moi décodeur » aux phénomènes-yang ?
  3. Quelle est la relation de correspondance réciproque, yin-yang :
    du
    moi-yin « Moi personne morale hybride » aux phénomènes ?
Il en est qui, à cause de cette difficulté précisément, nient le « Moi » ;
mais, ils nous forcent, ainsi, à croire une chose plus incroyable que tout ce que la théologie renferme.

Le conflit sera-t-il dans l'existence du mal en l'animal humain civilisé ?

Les partisans de l'inconciliabilité : animal-civilisé ;
font peu usage de cette arme.
Parce que l'éthique est aussi intéressée à cette question que la religion.
Et de plus, nous verrons tout à l'heure la grande lumière projetée sur
ce problème par la doctrine de la Rédemption.

Cela nous amène à étudier le zoo de la complexité : the
Complexity Zoo ; Comprendre l’informatique quantique - Complexité ; la notion NP signifiant « non déterministe en temps polynomial » ; Cours de Master Recherche Spécialité CODE : Résolution de problèmes combinatoires ; les Classes logiques et classes sociales.

Toutes les formes de rapports sociaux et économiques dépendent de certaines structures de classes.
Qu’il s’agisse de coopération ou d’opposition, ces structures ont à la fois une expression pratique :
  • dérivée de l’existence manifeste de groupements d’être humains ;
et une signification théorique :
  • liée à la fonction (apparente ou plus ou moins cachée) ;
de ces groupements.

Le conflit sera-t-il dans le miracle ?

Avant de soulever cette difficulté, que les naturalistes s'entendent d'abord et nous donnent une théorie claire et communément acceptée :
  • de ce que l'on entend par uniformité de la nature ;
  • de ce que l'on entend par les lois particulières de la nature ;
de la relation de correspondance réciproque de ces lois particulières avec l'uniformité générale du domaine réel (naturel & artificiel), ainsi que du genre de preuves venant à l'appui de chacune d'elles.

Avant de rejeter a priori le fait dit miraculeux, qu'ils l'examinent, car il s'impose à leur observation au même titre que les autres phénomènes.

Le conflit sera-t-il dans l'action privilégiée de Dieu sur une partie de la création, action que le miracle suppose ?

Nous disons, nous, que si nous ne pouvons croire à l'action privilégiée de Dieu, nous ne pouvons croire davantage aux qualités morales, surtout de bonté et de liberté, dont cette action est l'indice.
Dans cette hypothèse humaine, nous devons imaginer un Dieu, indifférent au bien comme au mal, ou plutôt semblant être incliné au mal, à la pente à dégénérer la culture, le culte.
Mais qui ne voit qu'aux qualités morales de Dieu est lié le sort de toute morale terrestre ?

Ruiner les premières, c'est ruiner la seconde.

La croyance en un Dieu, non pas seulement substance ou sujet, mais en un Dieu vivant, n’offre donc point matière à conflit entre la religion et la science.
Non seulement elle est tolérée, mais, de plus, requise par la connaissance scientifique.
Cette croyance fournit seule une solution effective aux principales difficultés contre lesquelles se heurte le naturalisme.
Elle s'applique, comme un principe général et lumineux, au cercle entier de nos connaissances.
Elle sauve d'une irrémédiable ruine la science, la morale, l'esthétique, la raison elle-même.

L'idée de Dieu ainsi reconnue nécessaire dans les diverses provinces de notre activité, nous sommes tout naturellement amenés à la théologie.
Si nous raisonnons pour ce dernier domaine de la croyance comme nous l'avons fait pour les autres, nous devons admettre que l'intervention divine a pu librement s'y exercer.

Or, telle est, en fait, l'idée ordinaire de l'humanité.
Elle a presque toujours revendiqué pour ses croyances au sujet de Dieu une origine divine.
La croyance dans la religion a presque toujours, sous une forme ou sous une autre, entraîné la croyance dans l'inspiration.

Plus encore :
pour un « dual » (naturel & artificiel) kernel des nanomondes,
ce que l'on appelle la religion naturelle, jamais n'aurait vu le jour sans l'intervention de la religion traditionnelle dont elle se croit, bien à tort, indépendante.
D'après l'e-collectif, la raison sans assistance n'est qu'une fiction ; et ainsi, le phénomène de l'inspiration divine, ou, si vous voulez, de la révélation, apparaît non seulement possible, mais nécessaire.

Un pas, encore, et l'e-collectif d'un « dual » (naturel & artificiel) kernel des nanomondes conclut.

Nous avons vu que le corps de nos croyances scientifiques, morales, théologiques, est plus cohérent dans une combinaison Déiste que dans une combinaison naturaliste.
L'est-il davantage dans une combinaison chrétienne que dans une combinaison purement déiste.
Souvent, à cette question, il est répondu négativement, parce que, prétend-on, la théorie de l'incarnation constitue un fardeau de plus pour la foi et une nouvelle pierre d'achoppement pour la raison.

Mais ces difficultés, pour frappantes qu'elles paraissent, ne sont pas scientifiques.
La science n'a rien à y voir !
Pas plus que dans les relations de nos propres personnalités finies avec leur entourage.
Dans l'espèce, elle est incompétente.

Ce que nous avons vu de l'impuissance scientifique, nous fait facilement comprendre que l'incarnation refuse de se prêter à un traitement inductif.

D'autre part, scientifiquement parlant, le fait historique de l'incarnation a, pour lui, des témoignages qui prétendent nous en attester la réalité.
Ces témoignages, on peut les contrôler, on peut les soumettre à une critique rigoureuse.
Nous savons que les documents sacrés résisteront à cet examen au moins aussi bien que les documents profanes.
Par malheur, la méthode historique est une méthode bien complexe.
Elle a ses limites.
Elle ne se suffit, à elle-même, que dans un cercle, à la vérité assez étendu, mais qui n'embrasse pas l'univers dual.

Notre confiance dans les assertions historiques se mesure de plus sur :
  • le degré de crédibilité de l'historien ;
  • la probabilité intrinsèque des faits qu'il rapporte ;
deux choses qui ne sont pas des variables indépendantes.

Nous préférons donc, dans cette philosophie toute provisoire, examiner le fait historique de l'incarnation à un autre point de vue :
  • au point de vue de la portée morale du christianisme ;
portée morale qui, à son tour, dépend tout entière du degré où elle pourvoit à nos nécessités morales.

Ici surtout, souvenons-nous que nous envisageons la question sous un aspect absolument pratique.

Or, à ce point de vue, nos nécessités morales ont une importance souveraine dont on ne tient pas un compte suffisant dans les systèmes d'éthique.

Ces nécessités, il faut les satisfaire !

Tout ce que nous pourrons en dire fera plus de mal que de bien si nous ne pouvons nourrir la croyance qu'en quelque endroit existe une réalité où elles pourront trouver satisfaction (ex : expérimentations locales, restreintes de la télémédecine).

Quelles que soient donc les divergences de vue dans la détermination du caractère, du nombre et de l'importance relative de ces nécessités morales, il est certain, nous l'avons constaté, qu'elles ne sont satisfaites qu'imparfaitement ou pas du tout hors des sanctions théologiques & politiques sur le marché sécurisé.

Mais, peut-on conclure, de leur existence, à la réalité des conditions où elles sont satisfaites ?

Kant a dit, oui.

La philosophie provisionnelle, que nous prétendons établir,
l’exige également et avec raison.

De même que nous avons admis l'existence d'une divinité rationnelle dans l'intérêt de la connaissance scientifique, de même, dans l'intérêt bien autrement impérieux de la satisfaction de nos nécessités morales, reconnaissons, chez cette divinité rationnelle, la volonté & la puissance d'y pourvoir suffisamment.

Sans doute, il faut employer avec prudence cet argument a priori.

Du moins, ne nous accusera-t-on pas de témérité, si nous affirmons qu'en faveur des conditions :
  • capables de pourvoir à nos aspirations morales les plus élevées ;
existe une présomption suffisante pour neutraliser la présomption adverse.

Or, telle est, à notre sens, la présomption en faveur du christianisme.

Oui, le christianisme, avec l'incarnation à sa base, nous apparaît comme un développement du déisme plus que
jamais nécessaire pour nous.

Une objection préjudicielle, élevée contre l'incarnation, nous mettra en plein cœur de notre sujet.

Ce mystère, nous dit-on, est incroyable vu le rôle insignifiant joué par le genre humain et sa planète dans le drame cosmique.

Cette objection repose sur une théorie mal équilibrée des relations de Dieu avec l'homme et le monde sensible (naturel & artificiel). Quid du libre arbitre humain ?
C'est une singulière étroitesse d'esprit que de concevoir l'idée de Dieu comme étant influencé par la masse de ses propres œuvres (plutôt que soi influencé, sur un chemin de tournant, par le diable) et, ainsi, de concevoir l'idée de Dieu comme étant perdu dans sa création (plutôt que soi en crise de conscience).

La place occupée par l'humain, seul être intelligent, dans le monde matériel connu, est une place à part et, ainsi, crée chez lui un besoin de solutions pour faire face à l'inconnu, le christianisme, qui n'existe pas ailleurs.
Plus nous nous absorbons dans la considération sensible (naturel & artificiel) de l'immensité de l'univers « dual » (ondulatoire & corpusculaire), plus aussi nous devient difficile l'idée d'un Dieu avec nous (sans l'idée d'un corps rayonnant) : cette idée, autrefois si aisée, comme le témoignent les conceptions naïves de l'anthropomorphisme.

Or, réincarnation intervenant dans le monde, s'adressant au seul être qui en ait besoin, l'humain, lui rendant la notion plus vraie de la grandeur de sa nature intelligente, rétablit le plan des choses dans des proportions plus justes.
Aussi bien, le changement, produit dans l'univers « dual » (ondulatoire & corpusculaire) par cette intervention, se trouve être réclamé par la morale ainsi que justifié par la philosophie.
Car, aux yeux de Dieu :
la grandeur matérielle ainsi que l'excellence morale sont
deux quantités incommensurables,
ainsi qu’une accumulation infinie de l'une
ne peut compenser la plus minime diminution de l'autre.
« La simple réflexion suffit à nous en convaincre,
et nulle doctrine n'y projette plus de lumière
que l'incarnation
. »

Rappelons-nous l'impuissance du matérialisme et sa désespérance.
Rappelons-nous l'incohérence et l'insuffisance à la fois des philosophies.
Ce qu'il nous faut, c'est quelque chose qui parle à soi de chair & de sang, à soi luttant contre les tentations, les défaillances, héritées avec le sang & la chair, à soi, confondu & dérouté par les théories de l’hérédité . . . à soi... entraîné vers le camp matérialiste moins, peut-être, par le raisonnement que par l'intime conviction de son propre asservissement au corps.

Pour répondre à ces grandes nécessites morales, rien, rien que l'incarnation.
Certes, si la croyance à notre ressemblance divine est difficile, elle est pourtant très nécessaire, une confiance efficace dans cette grande vérité ainsi qu'une pleine satisfaction de ce besoin moral, sont les conséquences naturelles d'une théorie chrétienne du monde sensible (naturel & artificiel).

Enfin, qui ne voit que le plus terrible problème, dressé devant l'intelligence humaine, devient moins inextricable par la solution chrétienne de l'incarnation :
  • nous voulons dire le problème du mal intérieur :
    • la possession, en soi, de l'autre (théologien).
      Tous deux appareillé d'une prothèse neuro-cybernétique
      en mode-directe : maître-esclave.

Or, ce que l’on apprend sur les communs dans les frigos collectifs... lorsque les communautés sont « encastrées » dans des institutions pyramidales conçues pour saper méthodiquement leur faculté d’auto-organisation, on en arrive à des situations aussi pathétiques que de voir des humains, supposément rationnels, tomber dans l’incapacité, l'impéritie, de gérer un simple frigo. E.T. : - téléphone maison !
La « duale » communauté de « travail & télétravail » forme alors ce que l’économiste Jacques Généreux appelle une « dissociété », c’est-à-dire un environnement dissociant (différenciant & distanciant) les individus les uns des autres ainsi que d’eux-mêmes.
Pour Généreux, la dissociété advient lorsqu’est niée ce qu’il identifie comme l’aspiration fondamentale des êtres humains, à savoir, avec Dieu : « être soi & pour soi, tout en étant avec & pour les autres ».

On observe alors : Refus, colère, négociation, dépression, Accord.

Antihumanisme.

Sous l’effet conjugué de la mise en compétition et de la subordination débilitante, les humains, animaux civilisés, régressent vers un état de « cyberguerre incivile », en République 3.0, se traduisant par une déliquescence des solidarités patriotes.
Jusqu’à sombrer dans l’abject, puisque lorsque les e-collectifs d’employés ne sont plus capables de gérer le nettoyage d’un espace commun, on délègue la tâche à des sous-ordres, que le philosophe André Gorz voyait comme cette « nouvelle classe d'e-serviteurs » dont nos cybersociétés, violemment inégalitaires, ont besoin pour compenser la perte d’autonomie collective dans la classe dite « supérieure » des cols blancs

La difficulté gît tout entière dans le fait que Dieu a précisément choisi un monde où la douleur est un élément prédominant, quand il avait à sa disposition un nombre infini d'autres éventualités possibles.
Comment celui, dont on peut affirmer pareille chose, mériterait-il de notre part amour, louange, obéissance, respect, adoration ?
Telle est l'argumentation bien connue, admise par quelques-uns à titre d'élément permanent dans leur sombre philosophie, échappant à quelques autres comme un cri d'angoisse sous le coup imprévu d'une douloureuse expérience.

Écoutons la réponse d'un « dual » (naturel & artificiel) kernel des nanomondes !
  • Que sert-il de dire à ceux qui, abimés dans la douleur, osent douter de la bonté de Dieu, qu'un tel doute aura pour résultat, inévitable, de saper les bases mêmes de la vertu ?
Une pareille conclusion n'est pas pour les effrayer :
  • ils y sont presque arrivés déjà...
Dites-leur, avec certains théologiens, que :
  • leurs malheurs sont expliqués et justifiés
    par une souillure héréditaire ;
ou, avec certains philosophes, que :
  • s'ils pouvaient comprendre
    le monde dans son ensemble,
    leur angoisse apparaîtrait
    comme un élément nécessaire
    à l'harmonie générale, et ils croiront que vous vous moquez d'eux...
Ce qu'il nous faut, c'est une foi tellement vive & évoluée grâce à une perpétuelle recherche de :
  • clarté conceptuelle ;
  • adéquation scientifique ;
  • responsabilité cybersocial
    de l'entreprise spirituelle & sportive ;
dans l'adéquation du choix du système de mesures et prompt a faire muter le système de pensées dans les rapports du colloque-singulier de Dieu à l'homme.

Mais, il y a Dieu, soi et les autres !
Qu’est-ce que le colloque singulier entre humains ?

Dans sa définition stricte, entre humains, c’est la relation bilatérale & protégée du praticien & de son pratiquant qui observe les pratiques de sa religion, qui pratique régulièrement et avec conviction cette activité particulière. C’est « la rencontre d’une confiance et d’une conscience » (Louis Portes).

Ce qu'il nous faut, c'est une foi tellement vive & évoluée, d'adultes lucides qui raisonnent en toute conscience pour la cause commune, qu'elle ne laisse pas trop de place pour cette révolte, d'immatures subjugués qui pulsent en force, désespérée contre l'ordre établi, révolte à laquelle nous, animaux humains civilisés, sommes si enclins à la vue du malheur immérité.
Et cette foi est le partage de ceux, de la foule, qui facilitent la construction de l'idée, ceux, de l'élite, qui conçoivent profondément la forme chrétienne du déisme.
Car ils adorent un Dieu qui n'est pas un créateur lointain d'un univers aux maux duquel il est indifférent.
S'ils souffrent, lui aussi n'a-t-il pas souffert à cause d'eux ?

Si les souffrances ne tombent pas toujours sur les plus coupables, n'était-il pas innocent, lui ?
Peuvent-ils se plaindre amèrement que le monde ne leur donne pas toutes les satisfactions désirables, quand, pour
leur salut, il s'est soumis aux conditions de ce même monde ?

Ces croyances... croyances collectives, en particulier, de la religion, nous donnent quelque chose de supérieur à bien des explications scientifiques.
Car, la liberté morale ne peut avoir un sens quelconque
que dans ses rapports avec un être agissant & voulant.

N'a d'importance réelle, pour nous autres simples mortels, qu'en relation avec un être :
qui non seulement agit, mais reçoit l'action ;
qui non seulement veut, mais veut contre les forces contraires de la tentation.

Car ces croyances pourvoient, ou plutôt, la réalité qu'elles renferment pourvoit à l'un de nos besoins moraux les plus impérieux :
  • besoin d'être soi ;
qui, loin de diminuer, semble grandir avec le développement de la cyber civilisation, et nous toucher de plus près, jusqu'en soi, à mesure que disparaît la dureté des époques primitives :
  1. Pré-conventionnelle sécurité de soi !
    (learning machine).
    Sur le territoire de la République, et dans l'objet frontière, soi n'est que corps rayonnant investi, « par sa première e-famille symbiotique qui se trouve être son premier ancrage haptique », de l'habit habitat haptique fait de biopuces en soi, soi comprend qu'il se trouve être exprimable par d'autres humains, dits encodeurs.
  2. Conventionnelle sécurité du marché de la famille de soi !
    (answer machine).
    Sur le territoire de la République, ainsi que dans l'objet frontière, soi comprend qu'il se trouve être possédé, sur un temps long, par divers petits groupes ou tribus web 4.0 usant de la force.
    Cela est fait de bien plus que d’un simple jugement expéditif, cela est fait d'actes coercitifs, conduisant bien souvent à une situation bloquée. Débloquer la situation conduit l'« Ésprit-de-Ruche » à convaincre le possédé à L’association comme réponse à la question sociale du XIXe au XXe siècle : d’un registre libéral à l’alliance à l’Etat social! Soi doit établir sur la République 2.0 une Chrysalide (site, forum, wiki) d'association loi 1901, dite un kernel des nanomondes, pour unir son petit potentiel au grand.
  3. Post-conventionnelle sécurité du corps du peuple de soi !
    (ammunition machine).
    Sur le territoire de sa République, ainsi que dans son dual objet frontière, corps rayonnant de l'habit habitat haptique fait de biopuces en soi, soi comprend que pour s'unir à tous, tout en restant aussi libre qu'aupparavant en République, il doit être possédé QUE par tout son légitime peuple incluant la partie républicaine, en évitant un contexte xénophobe conduisant à une situation conflictuelle.
Phobie vient du mot grec Phobos qui signifie fuite (due à la panique), qui implique aussi une peur intense et irraisonnée.

Xénophobie devient racisme quand on attribue au groupe étranger des caractères stigmatisant! Caractères qui sont utilisés pour justifier des actes de discrimination et/ou de violence.

Racisme a trois matrices : Impunité, Irrationalité, Invisibilité!

La face cachée des dites phobies sociales, l'arrière plan causal « des effets magiciens » pourrait-elle être « une multitude dispersée » d'Invisibles tentatives d'association binaire numérisée victimes d'Impunité vu l'Irrationalité de certains aspects de la rationalité et de l'irrationalité chez Spinoza & chez les avatars e-citoyens de la République 2.0?
Tentatives d'association binaire numérisée (abn) françaises comme réponse à l'urgente question du libre arbitre, de la responsabilité personnelle, de l'existance de la souveraineté nationale, l'existance de l'unité des français, c'est-à-dire : de la défense des liens cybersociaux du XXIe siècle :
  • établir en droit la légitimité du passage d’un registre libéral à l'alliance à l'État cybersocial (République 2.0) suivant le procédé P. Waldeck-Rousseau (association loi 1901) binaire digitalisée?
L'agence (CorpsPsy) grâce à l'alliance à l'État cybersocial peut être établi.

Si on se fonde sur tel, ou tel, principe républicain alors, nous, « éléments de la multitude dispersées » en République, convenons que nous devons nous assembler en divers légitimes associations existantes, ou à créer binaires digitalisées suivant une logique Stratégique Open Source de greenwashing (rationalization machine) sur Le terrain irréductible de Philippe Hert, The irreducibility of Fieldwork.
Convenons que nous, libristes DIYbio web 4.0, devons nous composer des conventions et des lois pour unir nos devoirs à nos droits, restreints à notre petite légitime personne morale Française!

Mais, qu'est-ce qui prime pour nous ?
Force ou volonté ?
Pulsion ou raison ?

Dieu, soi & les autres, fassent que raison & volonté primes sur pulsion et force.

Telles sont, d'après cet e-collectif d'un « dual » kernel (naturel & artificiel) des nanomondes avec Chrysalide (site, forum, wiki) d'association loi 1901, les bases provisoires de la croyance révélée du Complet monde sensible
(naturel & artificiel).

Quelle est leur portée & leur solidité ?

La suite de cette étude le dira, nous l'espérons.

E. Thibaut, S. J.

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