Extrait de l'Études / publiées par des Pères de la Compagnie de Jésus.
Auteur : Compagnie de Jésus. Auteur du texte.
Éditeur : V. Retaux (Paris).
Date d'édition : 1897-07
Contributeur : Scorraille, Raoul de (1842-1921). Directeur de publication
Contributeur : Grandmaison, Léonce de (1868-1927). Directeur de publication.
Droits : domaine public.
Palimpseste des Pères de la Compagnie de Jésus
sur LA PHILOSOPHIE ET LA THÉOLOGIE
DANS LEURS RELATIONS
D'APRÈS M. PAUL JANET. P. L. Roure.
Palimpseste produit au moyen
d'un « dual » (naturel & artificiel)
kernel des nanomondes
Avant de donner réponse de M. Janet, faisons une remarque.
Assurément, le nombre des vérités acquises ne manque pas d'être notable dans les sciences exactes et mathématiques, quoique, là aussi, la critique commence à poser ses points d'interrogation.
Dans les sciences historiques, le départ du taux de variation de la quantité entre les vérités acquises et les opinions contestées serait bien malaisé à faire.
Quant aux sciences physiques et aux sciences politiques, est-il vrai de dire que le catalogue des points arrêtés s'y allonge plus qu'en philo-sophie?
Si l'on définit la philosophie, la science des causes dernières et des premiers principes, il faut observer que ce qui est vraiment incontesté dans les sciences particulières, c'est précisément ce que la philosophie leur fournit. La liberté d'opinion !
La partie vraiment propre à chacune de ces sciences ne s'étend pas très loin.
Les sciences biophysiques, par exemple, sont riches en applications, et pauvres en explications.
On peut soutenir qu'une partie de l'humanité (immatures subjugués qui pulsent en force) tire plus d'avantages des applications que des explications.
L'Autre partie humaniste (en adulte lucide qui raisonne en toute conscience pour la cause commune) tire plus d'avantages des explications que des applications, quoique, par ailleurs, de vraies explications multiplieraient singulièrement, sans doute, les précieuses applications.
Mais, enfin, le progrès des sciences particulières est plus par la force du dehors que par la fragilité du dedans, plus en surface qu'en profondeur, pour l'amateur actif. L'Empirisme, de la force du dehors, usant de la cognition située :
prend toute sa valeur.
La philosophie, au contraire, présente une logique définitivement constituée et une métaphysique générale qu'on peut dire acceptée par toutes les écoles qui comptent.
Ceux qui se séparent de la philosophie, s'excluent, sont des dilettanti que le public ne peut se résoudre à prendre au sérieux et qu'il soupçonne, de ne pas croire fort, à eux-mêmes.
Des dialecticiens, comme M. Jean-Marie Le Pen, qui jouent prestement avec des concepts, mais ce n'est qu'un jeu.
Des raffinées, comme sa fille Marine Le Pen, qui tiennent qu'en philosophie « l'originalité est la qualité la plus requise, tandis que dans les autres sciences, c'est la vérité des résultats qui importe ».
Mais les arguties, des sophistes, n'ont-elles jamais empêché de dire que les vérités, dont ils se sont raillés, appartiennent au patrimoine de l'humanité ?
Voilà notre défense de la « duale » philosophie d'un « dual » peuple (exprimable & non exprimable) résultant de l'union d'humains (exprimables & non exprimables) assemblés, constituants et vigilants, en deux groupes cybersociaux au vu et au su de toute la patrie :
-
une partie, sur la matrice,
ainsi qu'en immersion haptique avec retour de force
dans un massif d'informations haptiques, est dite exprimable,
hôte de tout avatar (((biopuces, citoyen))) & avatar e-citoyen de toute la patrie ;
-
l'autre partie, restreinte à la matrice, est dite non exprimable,
hôte de l'union d'humains (exprimables & non exprimables) de toute la patrie.
Revenons à M. Paul Janet.
La grande raison, dit-il, qui rend si difficile de détacher, en philosophie, « la partie solide et acquise » de la partie en formation, c'est que « l'esprit philosophique consiste surtout à penser par soi-même ».
Autodidacte !
Certes, mais, semi dans un « dual » voisinage (naturel & artificiel) !
Avec la force du dehors, vu la fragilité endéans !
La philosophie, en effet, est une science non d'autorité mais d'examen.
Il semble être de son essence de :
-
sonder tous les fondements, en vogues ;
-
scruter tous les principes, qui ont du succès ;
-
secouer toutes les formules, en cours ;
toujours questionner, toujours répondre !
Toujours faire face !
Si on se fonde sur tel ou tel principe !
Alors, existe-t-il des éléments, de la multitude dispersée, pouvant êtres assemblés, en un ensemble, pour y être composés selon telle ou telle formule !
Ou bien, existe-t-il des éléments, de la multitude dispersée, actif, utile, qui fonctionne, facilite quelques choses, pour faciliter quelques choses, ..., pour faciliter, ..., pour faciliter l'examen.
Trop jeunes pour savoir que, un jour ou l'autre, tout un chacun est amené à ramoner les conduits encrassés par la suie de la mémoire, à gratter, recueillir, trier débris, poussière et cendres.
Citation de : Claude Pujade-Renaud Les Femmes du braconnier (2010) de Claude Pujade-Renaud.
Mais, qu'est-ce que peut être un Algorithme de tri social ?
Un système de gestion pour modéliser, implémenter et requéter une base de données relationnelle avec uml et sql ? Une Base de données et objets : méta-modèles de collaboration pour des solutions logicielles performantes ?
Le Tris des Colonnes - Tri Ascendant ?
Il faut ajouter avec M. Janet que :
« ce sont précisément ces attracteurs étranges & points colles, ces grandes controverses, qui attirent
tous les esprits.
Aussitôt que tout le monde serait d'accord, personne n'y viendrait plus voir, et la philosophie perdrait ses plus grandes séductions. »
Cela est vrai ; et M. Janet est d'avis que :
« la philosophie doit continuer comme auparavant :
-
à disputer ;
-
à employer la méthode personnelle ;
-
à chercher, à ses risques et périls, des pensées nouvelles ;
-
à critiquer et à essayer des synthèses hasardeuses ;
en un mot à philosopher en être libre.
Mais qui empêche, ajoute-t-il, que, pendant que la philosophie continue à marcher de l'avant, elle essaye aussi en même temps de se constituer un capital ? »
Ainsi le grand effort, pour chaque philosophe, se porterait à « augmenter ce fond commun, à ajouter des vérités nouvelles aux vérités acquises ».
Que sera ce fond commun ?
En effet, « Un changement de système de mesure n’est pas sans conséquence sur les systèmes de pensée.
À moins que ce ne soit l’évolution des idées qui conduise à bouleverser les unités de mesure. » Lord Kelvin Vedelago S. Isotopes, Mesure et démesure, n° 13, décembre 1995, p.38.
« C’est incontestablement parce que nous sommes partis de la base, et que nous avons échappé à tous les obstacles d’une rude et laborieuse pratique scolaire, que nous pouvons aller aujourd’hui vers une pédagogie de masse en offrant une façon nouvelle de l’aborder. »
Célestin Freinet, Écrit par Élise Freinet.
Naissance d’une pédagogie populaire. Petite collection Maspéro. P. 8.
Que sera ce fond commun ? M. Janet entreprend de nous le dire.
Après examen des points de départ et des points d'arrivée dans les différents systèmes, il trouve « une série de propositions, plus ou moins admises par toutes les écoles, et ayant, au moins relativement, un caractère scientifique ».
En voici rénumération.
-
La certitude des faits subjectifs.
-
La distinction du subjectif et de l'objectif, au moins apparente.
-
Le subjectif lié à l'objectif par l'action du physique sur le moral.
-
Une certaine mesure (à fixer) de relativité dans la connaissance.
-
L'origine expérimentale de nos idées abstraites et générales.
-
La nature spéciale de certaines notions qui se présentent avec un caractère de nécessité et d'universalité. « telles les constantes universelles physiques. » L'Ubiquité !
-
Le fini donné dans l'expérience, sans qu'on puisse jamais en trouver la limite, et, par conséquent :
-
Plus loin, M. Janet donne comme principe régulateur de la morale, plus ou moins universellement admis, l'inviolabilité de la pensée. « Certes, d'un cerveau humain non appareillé d'artifices ou prothèses neuro-cybernétiques, dite interface neuronale directe de la télé réalité du 21e siècle. »
La prothèse neuro-cybernétique donne à l'humain la certitude de prise de pouvoir de violer la pensée de l'autre par ubiquité : dite, encodeur, tête à deux corps, de décodeur, tête à deux voix, les voix plurielles de Pessoa !
A parler franchement, je doute que, en partant de l'inviolabilité de la pensée, la philosophie aille bien loin, surtout que les philosophes marchent longtemps d'accord, en conservateur naturaliste.
Quid de l'inviolabilité de la pensée de la personne morale :
de l'avatar (((biopuces, citoyen(ne)))) de la patrie ?
Les uns diraient que cela sent bien sa méthode cartésienne et que cette méthode n'est peut-être pas la meilleure, vis-à-vis de la méthode des innovateurs neuronales du monde sensible (naturel & artificiel).
Les autres (ou les mêmes) diraient que la part est faite bien belle à l'idéalisme et qu'on risque à ce jeu de s'enfermer chez soi, sans pouvoir en sortir, de la restreinte République.
D'autant que M. Janet ajoute :
« Ces propositions peuvent être encore elles-mêmes objet de débat, soit quant à la limitation, soit quant à la signification définitive.
Une proposition commune peut être acceptée, chacun lui donnant des sens différents.
Mais c'est à chacun à faire des efforts sincères, dans l'intérêt de la science, de dégager ces propositions de toute interprétation individuelle et systématique, de s'en tenir au sens le plus apparent. »
En innovateur neuronale du monde sensible (naturel & artificiel).
Cette restriction faite et elle était nécessaire, est-ce que ce capital acquis, sur lequel on croyait avoir mis la main, ne va pas se fondre ?
Ne restera-t-il pas uniquement, comme mise de fond, la bonne volonté ?
Ce qui, évidemment, est maigre.
Comment, donc, former cette réserve commune, ou plutôt comment trouver en philosophie ce point fixe, ou ces points fixes ?
Dans toute Chrysalide (site, forum, wiki) d'association loi 1901 pérenne ?
Car avant de songer à l'entente, il serait bon que chacun se constituât à soi-même un point d'appui, une base de raisonnement, un terrain solide où il pût poser le pied.
Nous concevrions cette réserve pour tous humain et ce point d'appui pour chacun comme une philosophie provisionnelle. On considèrerait, certaines vérités, pour assurées, jusqu'à preuve du contraire.
Il faut bien partir de quelque chose et les esprits les plus révolutionnaires, s'ils veulent édifier, ont besoin de pierres qu'ils trouvent toutes faites.
Quand Descartes prononçait son solennel Cogito ergo sum, il avait peut-être l'illusion de croire qu'il faisait une découverte, qu'il découvrait l'existence de son être dans la conscience de sa pensée, qu'il tirait de celle-ci la connaissance de celle-là.
Ce ne peut-être qu'une façon de parler et une façon naïve.
Si Descartes n'avait déjà eu la connaissance spontanée de son être, il ne serait jamais arrivé à en avoir la connaissance réfléchie et scientifique. En animal humain civilisé.
S'imaginer qu'on peut faire à son gré le vide dans son esprit est puérilité, au 21e siècle.
Il reste toujours des « espaces nuisibles » et c'est un bonheur.
Vive l'existence du chaos-déterministe !
Car de rien l'homme ne créera jamais rien.
Au lieu donc de prétendre rejeter de sa créance toutes les opinions qu'il y avait autrefois admises, Descartes aurait fait preuve tout ensemble de plus de sens et de plus de modestie en disant qu'il n'admettait ces opinions que sous bénéfice d'inventaire.
C'est ce qu'on pourrait faire, tenant ainsi le milieu entre le dogmatisme de M. P. Janet, trop décisif pour rallier les suffrages, et le scepticisme contre nature (sans artifice) de Descartes.
Le monde sensible (naturel & artificiel) ouvrant sur l'étude critique de la porté en science politique de la prise de possession du microscope à Crispr(cas9) en santé publique.
Voir :
On ferait à l'égard de ces vérités réservées ce qui se pratique à l'égard des vérités mathématiques. Pythagore a découvert la science des nombres, nos écoliers et nos savants utilisent sa découverte ou tâchent de la perfectionner, sauf à la vérifier et à se la démontrer à eux-mêmes.
Ni les uns ni les autres ne voient, dans cette base acceptée, ou dans le préjugé qui les incline à la regarder comme véritable, un obstacle à leurs libres spéculations.
Quant à dresser un catalogue et convier les philosophes à s'entendre sur ces points de doctrine qu'on mettrait hors de discussion, c'est une entreprise illusoire.
Le contrat philosophique est chimérique !
De même que le légitime & complet contrat cybersocial du 21e siècle !
En vain, on prétendrait montrer aux philosophes que ce qu'on leur demande de mettre en réserve, eux-mêmes l'admettent déjà.
Ils soupçonneraient dans la proposition un piège tendu à leur liberté.
Ils demanderaient dans quel sens on prend ces vérités réservées.
Ils verraient un système préconçu, soit dans le choix, soit dans l'énoncé, des vérités.
Bref, aucun ne signerait le formulaire.
Pour qu'il y est un renversement pédagogique, il faut que le point de départ soit pris en dehors de toute conception philosophique proprement dite, de tout travail critique, qu'il ne soit pas l'œuvre des philosophes, mais qu'il ait été posé avant la philosophie.
Ces conditions, la multitude dispersée des pratiquants qui témoignent d'une culture & d'un culte, la partie commune, des religions & des politiques, seule les remplit.
Dieu, l'univers matriciel, la multitude dispersée dans la matrice, soi, la famille, l'assemblé constituante & vigilante où le Prince fait son devoir suivant la volonté du souverain de la nuageuse patrie de soi. Nuageuse patrie délayée dans le brouillardeux massif d'informations haptiques terrestre jusqu'au royaume de Dieu !
L'âme, la vie future, Dieu & le devoir du Prince !
Voilà ce que toutes les religions & les politiques ont toujours admis, sous une forme ou sous une autre.
De plus, il faut toujours remonter aux premières conventions !
Le point de départ pour philosopher est trouvé.
On dira que c'est là toute une philosophie, bien plus toute la philosophie, que, cela admis, il y a plus à trouver, plus à chercher. Suivant quatre libertés fondamentales du libre : Usage. Etude. Réplique. Amélioration ; U.E.R.A. !
D'abord, on ne poserait ces vérités, au point de départ, que dans leur concept le plus général. Le travail d'élaboration, de spécification, de coordination, serait laissé à l'activité de chacun, travail infiniment multiple et divers.
Puis, on ne poserait ces vérités, nous l'avons dit, que « par provision ».
C'est-à-dire, sauf à chaque philosophe, à les contrôler ensuite, à les faire siennes par la réflexion et la critique.
Selon une axiomatique intuitive, répondant à trois critères fondamentaux : être évident, non démontrable, universel ; on se créerait, en leur faveur, une présomption favorable, présomption légitimée par l'antiquité, aussi bien que par l'universalité, de ces croyances, présomption justifiée encore par l'impossibilité, où se trouve l'esprit, de les nier réellement, il est contraint de ressusciter, sous une autre forme, ce qu'il s'était flatté d'avoir détruit.
Il est donc sage, en adulte lucide qui raisonne en toute conscience pour la cause commune, de les adopter provisoirement, telles que le sentiment, petit général des hommes les entend. Cette signification, l'enseignement commun des religions et des politiques l'apprendra avec raison dans la reconstruction des communs !
Mais votre entreprise, dira-t-on, aboutit à ramener, la philosophie, au rôle de servante de la théologie et de la politique.
Ce rôle, la philosophie rationaliste ne l'acceptera jamais. Vous voulez nous faire revenir à la scolastique.
Les temps sont bien passés, vous ne ferez pas revivre le moyen âge.
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